Mate Glavan – Untitled
Par les temps de crise où le quotidien devient tragique, les relations humaines sont les premières à en pâtir. Quand les têtes de l’intérieur sont embuées, ce qui se plante devant les yeux comme décor au quotidien n’est plus qualifié par ensoleiller ou pluvieux, mais accueilli par l’indifférence ou décrit, craché en des termes crus. Et l’autre dans cela ? C’est l’être le plus proche, le plus accessible, et pour son malheur sera comme le filet sur lequel viendra buter la balle pour que de derrière viendra toujours, comme s’il est besoin de le hurler si fort, « faute ». « Faute » après « faute », cet autre si proche se rapetissera par faiblesse, mauvais choix ou sacrifice, ou claquera la porte dans un sursaut de volonté de survie. Si le mot crise est de mode avec sa très forte charge d’extériorité, il est question ici tout simplement de tout bouleversement de la vie.