Les années 2000 ont marqué l’avènement des nouveaux outils de communication. Internet, le GSM, Google, Facebook, Twitter et autres sont autant de sésames pour échanger, partager, bla bla bla…
J’avoue ici une pointe de désenchantement, mais voilà : je suis coupée (ou presque) du reste du monde virtuel ! Aargh !
En effet, tout cela demeure néanmoins soumis à une condition préalable : disposer d’une ligne de téléphone en état de fonctionnement, ce dont je suis privée depuis déjà une petite semaine. L’affaire semble simpliste mais ne manque pas de rebondissement qui pourraient me valoir une cure de Lexomil.
J1 : samedi matin. Un petit tchat sympathique histoire de souhaiter un bon week-end à tout le monde et je sors faire un micro shopping (soit moins de 4 heures). A mon retour, l’ami PC m’indique « connexion impossible ». Aie, ça commence mal. Je jette un œil inquiet vers la box posée à côté et dont les voyants scintillent de manière inhabituelle. Consciente que ces clins d’œil à répétition ne valent rien de bon, je débranche, rebranche, relance, rien n’y fait. Une hotline existe, allons-y. je m’empare du téléphone mais m’aperçois que la ligne semble squattée par un marteau piqueur digne de travaux autoroutiers. No way de ce côté-là.
Je me lance pour joindre le serveur vocal. Entre voix gnangnan, dièses et étoiles (je ferai un post là-dessus un de ces jours, le sujet est sans fin) mais surtout vingt-huit minutes plus tard, un jeune homme teste la ligne cette fois et m’annonce que le problème est double. Box cuite (ah bon mais vos collèges m’ont dit que…) et ligne hors d’usage. Du pourquoi je ne saurai rien, c’est comme ça, na. Une intervention, on croirait le SAMU, mais il y a de ça, est prévue pour J3 (mardi). En attendant je suis invitée à aller échanger le matériel (box, décodeur, cablages divers et variés) ce que je fais immédiatement.
Retour (encore !) à l’agence où cette fois je trouve de suite la bonne personne (il faut dire qu’à force je connais tout le monde, c’est presque si on me propose un café) qui, devant mon acharnement me fournit en terminaux téléphone et autre vidéo enregistreur quasi-intergalactique pour ma future connexion que j’espère avoir un jour quand je serai grande…
D’ici là, je prends mon mal en patience et utilise les crédits de la clé 3G pour surfer depuis mon domicile. Un comble...
J3 : mardi après midi. Le technicien arrive à l’heure dite et m’annonce très sérieusement qu’il n’y a plus de tonalité. Le scoop. Heureusement que la prise téléphone est loin de la cuisine, sans quoi la proximité d’un couteau soigneusement aiguisé aurait risqué d’entraîner un drame. «Je ne trouve pas l’arrivée centrale, renseignez vous et rappelez le central pour un autre rendez-vous»… Restons calmes…
Au final, après avoir longuement interrogé le voisinage qui est désormais persuadé de cohabiter avec une psychopathe, j’apprends que ledit boitier est situé dans le parking souterrain de l’immeuble du bout de la rue. C’est décidé, j’arrête le Lexomil, je passe au Valium.
Un quart d’heure de forfait mobile plus tard, la sympathique téléopératrice convient d’un rendez-vous pour J6 (vendredi, aujourd’hui, youpi) tout en précisant qu’après passage et éventuelle réparation, il faudra quatre jours pour rétablir la connexion. Patience et tempérance sont des vertus qui s’apprennent, surtout en cours accélérés !
Cette dernière journée de la semaine sera placée sous le signe de l’espoir le plus fou, celui du miracle téléphonique. Je me ferai un plaisir de vous tenir au courant de la suite des événement qui ne manquera pas de rebondissements j’en suis certaine.
En attendant, et comme me disait un ami pensant me rassurer, je reste connectée grâce à mon sacro-saint iPhone. Au fait, il est où celui là ?