CELUI QUI ALLAIT VOIR MYLENE FARMER - 2ème partie : Celui qui retrouvait ses amis

J’ai bien la tête dans le derrière en ce matin du samedi 12 septembre. J’ai le ventre barbouillé et zappe le petit dèj, craignant que celui-ci ne fasse pas long dans mon estomac…
Je me lève assez tard, dans l’après-midi, et pas très en forme. J’ai beaucoup et me suis couché très tard. Après avoir pris une bonne douche revigorante, je regarde les horribles films du concert ! Entre l’abus de bière et la bonne idée de bouger pendant que je filme (!), c’est tout simplement une catastrophe. Le seul extrait a peu près valable est la coupure de son avec la chute de Mylène !

La question « est-ce que j’y retourne, est-ce que j’y retourne pas ? » me lance.
Le budget est déjà bien limité et je crains que pour l’anniversaire beaucoup de fans chercheront à se procurer des places et que celles-ci ne se trouvent pas à un aussi bon prix qu’hier. Même Bob est un peu à court niveau finances.
Finalement, c’est un texto qui décidera !

Fred et Sandrine sont des amis que je n’ai pas vu depuis un peu plus d’un an. Nous avons eu quelques discussions par téléphone mais les deux ou trois occasions de se voir ne se sont pas concrétisées. Sachant Sandrine très fan de la rouquine libertine, j’envoie un message afin de m’enquérir sur leur probable venue au concert.
La réponse arrive assez vite, et elle positive. Le couple sera au Stade de France. Nous décidons alors que je les appelle dès mon entrée dans le stade pour que l’on se retrouve.

Je sors du RER vers 19h30 et, déjà, le nombre de places à la revente m’a l’air encore plus important que la veille. Les prix sont déjà revus à la baisse mais je décide d’attendre encore un peu. C’est à 20h que je me décide à démarrer ma quête, qui ne durera pas longtemps puisque la première personne que je vais voir me cède deux places pour la modique de 25 euros !
J’appelle Bob, lui ordonnant de quitter son appartement dans la seconde pour me rejoindre.
J’étais venu seul, faute de savoir si mon budget me permettrait d’acheter deux places. J’avoue avoir été rongé par la culpabilité et c’est un grand soulagement de pouvoir inviter Bob. C’est quand même lui qui m’a avancé la place de la veille une semaine avant le concert, c’était justice que de lui rendre la pareille !
A l’intérieur du stade, j’envoie un message pour que Fred et Sandrine nous rejoignent au stand merchandising.
C’est avec une joie non dissimulée, et de toutes façons non dissimulable, que je les retrouve.
C’est un gros plus au plaisir d’assister au concert. Pas de soucis techniques cette fois ci mais les intermèdes entre les chansons me semblent plus longs que le veille.
Le moment où la foule se met à chanter Joyeux Anniversaire à Mylène était très fort émotionnellement. C’est quand même quelque chose que 80 000 personnes entonnant ce refrain et Mylène était évidemment très émue !

Ce seront deux jours, et surtout deux soirs, passés un peu comme en dehors du monde, un halte de joie avec de la musique et des êtres chers. Une pause bienvenue dans la morosité ambiante qui, malheureusement, reprendra vite sa place...

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