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Celui qui etait mine

Publié le 19 septembre 2009 par Gerry14

Vendredi 18 septembre

C’est toujours la même histoire avec les bons moments. Rien n’est éternel et la fin me laisse toujours un peu sonné et cafardeux. Ce week-end passé aux concerts de Mylène Farmer ne fait pas exception.
C’est fatiguant d’être ainsi, toujours à vif, l’émotion trop soudaine et trop forte, d’avoir des réactions toujours disproportionnées par rapport aux évènements.
Et si d’autres contrariétés font leur apparitions, ça devient ingérable.

Pour commencer dans les complaintes, je n’ai pas pu m’inscrire aux cours municipaux de la ville de Paris pour la raison suivante : je ne travaille pas. Parceque pour passer son diplôme de petite enfance il faut être en situation d’emploi ou avoir travaillé en collectivité au moins 6 mois dans l’année passée. Pour avoir un emploi, il faut le diplôme. J’y comprend rien, tout cela n’a pas de sens, cette façon de procéder très française est complètement stupide. Je n’insiste pas, je préfère passer à autre chose plutôt que de me démener une nouvelle fois pour me prendre une veste en fin de parcours.
Les agences Pole Emploi n’affichent même plus les offres d’emploi, il faut patienter un temps infini pour avoir accès aux deux ordinateurs. Là ou on apprend que pour postuler aux postes il faut envoyer sa lettre et son cv par mail. Plus aucune coordonnée des employeurs n’est délivrée. On ne sait même plus pour quelle boite on postule et celui qui n’a pas de matériel informatique et d’abonnement internet est donc privé de la possibilité de chercher du travail.
La sécurité sociale m’a fait je ne sais quel merdier dans mon dossier. Les attestations ont été envoyées chez mes parents et non pas à Paris et je me demande d’ailleurs d’où ils ont cette adresse… Du coup, je dois payer mes médicaments alors que je suis à 100%.
Je ne suis décidément pas en bon termes avec l’administration française et ce n’est surement pas près de changer.

Pour couronner le tout, mais dans un tout autre domaine, Jérémie m’appelle pour m’annoncer que le groupe ne viendra jouer ni pour la soirée de septembre ni pour celle d’octobre. La directrice de l’Opéra lui a refusé son congé pour ces deux soirées. Je suis dégouté mais pas autant que lui qui a tellement envie de jouer sa musique. Refuser à un artiste la possibilité d’exercer m’est intolérable. Et là, ça me touche particulièrement parceque c’est un artiste que j’admire énormément et que cela me prive de l’opportunité de travailler de nouveau avec lui.

Autant de ce qu’on appelle de « petites choses » qui, regroupées sur deux jours, ne font que me mettre les nerfs à l’épreuve et me miner. Mais c’est un tout autre évènement qui me marquera encore plus.

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