Y’avait un pilote…

Publié le 19 septembre 2009 par Fbaillot

Cet après-midi, j’ai eu le privilège de “piloter” un avion télécommandé de notre club d’aéromodélisme. Rassurez-vous, je ne risquais pas de recoiffer les membres du club de pétanque, en plein effort, ni les habitués du “city-stade” voisin : j’étais en “double commande”, sous le contrôle d’un expert. Je vous assure, le jeu en vaut la chandelle. Et je dois avouer bien modestement que l’on m’a reconnu quelques prédispositions, si si ! Ne pas se mélanger les doigts entre le direction et la profondeur, comprendre le vent, la hauteur, la vitesse,… et aussi le fait que la droite change bizarrement de côté quand l’avion change de côté (!).

Chacun connaît le visage toujours serein de Francis Campin, l’âme de cette association. Je signale à ces dames qu’il est aussi bon danseur qu’adroit de ces mains !

Dans leur antre impeccablement rangé que nous mettons à leur disposition, à proximité du restaurant scolaire, les membres du club déploient d’infinies ressources d’inventivité pour fabriquer des modèles divers et variés. Francis et ses amis ont d’ailleurs développé toutes sortes d’astuces pour fabriquer des avions à bon compte… et incassables. Les spectateurs du Forum des associations ont pu admirer les modèles en mousse de polyester qui font demi-tour sur eux-mêmes, montent aux murs de la salle Besson et ne craignent pas les contacts un peu violents avec les parois.

Ces bricoleurs de génie ont même fabriqué une petite fraiseuse à commande numérique, qui permet de découper les nombreuses pièces aux formes biscornues d’une aile, ou du corps d’un aéronef. C’est très sophistiqué, tout en étant fabriqué avec des matériaux tout ce qu’il y a de banal.

Dans une pièce voisine repose une réplique d’un vieil avion de repérage allemand (”le même que celui qui mitraille Bourvil et de Funès dans la «Grande Vadrouille»”). Son propriétaire a dû y passer un temps infini, mais aujourd’hui il est décédé et les membres du club s’efforcent de terminer l’ouvrage. L’engin est impressionnant. Rendez-vous pour un prochain décollage.

Plus loin, au mur, est accrochée une réplique de l’avion furtif F117. Francis rêve de le faire décoller en remorque d’un autre avion et de le lâcher un jour au-dessus de Templemars. Pour l’heure, il ne vole qu’en haut du Cap Gris-Nez…

Un peu plus loin, d’autres  petites mains s’affairent à loger un appareillage bizarre dans une carlingue en contreplaqué : les avions peuvent prendre des photos, ou même des films. Promis, dans quelques jours, je vous propose une balade online au-dessus de nos toitures !