degré IV, LXXXIII (74)
Publié le 20 septembre 2009 par Moinillon
Ceux qui, pour
la première fois, se présentent dans un lieu destiné à prendre soin des
malades, doivent avoir pris des précautions pour connaître les maladies dont
ils sont affectés; et ceux qui pensent à se soumettre au joug de l’obéissance
doivent savoir quelle est l’humilité qu’ils ont dans le fond de leur cœur, car,
si les malades du corps sentent que leur guérison s’opère à mesure que les
douleurs diminuent, les malades de l’âme ne peuvent compter sur leur guérison
spirituelle, qu’autant qu’ils verront que l’humilité s’accroît dans leur cœur,
et qu’ils se blâmeront, se condamneront eux-mêmes, et détesteront leur vie
passée. saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»