« Asses scratch one another »
Qui peut littéralement se traduire par “l’âne frotte l’âne.”
Hum, n’y voyez rien de sexuel. J’en vois qui soupirent.
Non, il est ici question de flatteries entre deux personnes.
Démonstration :
« tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute
Mais « Les louanges que l’on s’accorde à soi-même n’amènent pas le respect » alors il vaut mieux attirer louanges d’autrui.
Et pour cela, provoquons une réaction de la part de la personne susceptible de nous louer en louant nous-même l’enfant de cette personne (ou les gosses mais au Québec, gosses a une autre signification…) car le proverbe est clair sur ce point : Loue l’enfant si tu veux plaire à la mère.
Or la mère se nomme Anne.
Ainsi donc, la mère vous rend votre louange en se frottant langoureusement sur votre jambe, celle-là même qui vous vaut le sobriquet d’âne au bar du rond-point.
Et voilà :
« l’Anne frotte l’âne ». Tout cela pour vous préciser que les abrutis admirent les abrutis donc méfiez-vous de ceux qui ne sont que flatteries…
Et puis, tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute et on entend encore mieux avec de grandes oreilles.
CQFD