Ce qui suit est tout entier (tout entier ça fait chic, plat de résistance un peu) destiné à ceux qui écrivent et qui par conséquent lisent, aux commentateurs et commentatrices de ce blog pas toujours délcat, à celle qui voulait savoir pourquoi j'écrivais. Et à Pascale-Miette-Faustine G.
Ce soir, comprenne qui pourra et qu'on en déduise ce que l'ont veut bien, ce soir mes vieilles couilles sont tristes. Un état d'esprit qui au travers des éfluves et des poils, aux deux tiers blanchis, remonte en silence. Elles roulent ces soeurs de lait, pesamment, l'une ignorant ce que l'autre pense puisque chacune comme chez tout un chacun boude dans son gousset. L'une un peu soupirant tandis que l'autre grogne en traitant l'autre de mauvaise coucheuse. Coucher ? Baiser ? Tirer ? Fort piquer ? Foutre de la miche tout au fond du fournil , Buter dans la motte par un soir d'automne ? ... Vous me croirez si vous voulez mais à l'évocation de ces saines activités, les voila qui renaudent et ressassent de plus belle. La peau tout à l'heure semblable à un sourire papal, la peau se tend et les joyeuses s'activent avant le lâcher de ballons, le concours de bulles, le saut à l'élastex ! Mais point, faut qu'elles se calment. alors je fais la cuisine et dresse pour le veuf, le borgne qui ventricule à vide, et bientôt si ça ne cesse pas, s'en culera lui même et à sec, un peu comme Molinier.
Et voila il est l'heure, la table est mise, la pine est molle et en m'asseyant devant ce qui pourrait sembler bon, je m'en vais prendre garde à ne pas m'en coincer une entre la poire et le fromage. Ce soir mes burnes sont tristes, allez savoir pourquoi. Et qu'y puis-je, je ne suis que leur porte-faix.