Même pas peur… quoique.

Publié le 21 septembre 2009 par Pestouille

Toutes ces belle paroles, toutes ces  mirobolantes promesses de billets plus divertissants les uns que les autres. Et au bout du compte, rien du tout. Que dalle. Makache wallou, zéro pointé. Deux, presque trois semaines sans article… Mais vous me connaissez… j’ai toujours un tas d’excuses dans ma besace… et en plus elles sont ULTRA valables.

*  Je cherchais un nouveau boulot. Pas très activement certes. Mais quand même. Et puis j’ai tendance à penser qu’avec le boulot c’est comme avec les mecs : quand tu cherches en mode desperate housewife tu trouves que dalle, et quand tu t’ arrêtes de chercher, ça te tombe sur le coin de la gueule (en tout cas c’est comme ça que ça s’est passé avec monsieur O mais ceci est une autre histoire…)

* Du coup ce qui devait arriver arriva. Du boulot j’en ai trouvé. Alors pendant une semaine j’ai stressé à l’idée d’aller à l’ entretien.

*Comme, sans vouloir me passer la brosse à reluire, j’ai réussi le dit entretien -car c’est un fait- . J’ai passé la seconde semaine à me demander comment j’allais annoncer la nouvelle fracassante de ma démission à mon boss. Ce qui fut, au bout d’un moment, chose faite à grand renfort de coups de pied au cul administrés par mon acolyte, C. la tête d’ordinateur.

* J’ai réussi à me mitonner un petit 15 jours de préavis ce qui est assez exceptionnel et j’ai donc été dans l’obligation de passer la troisième semaine  à:

1/ glander

2/ chanter “you-ou-pi-dansons-la-carioca-you-ou-pi-faisez-tous-comme-moi”

3/ réfléchir à comment je vais me saper pour mon premier jour ce qui relève d’une grande complexité. ( fromage vous confirmera, trouver la tenue adéquate, saucée-mais pas trop, motivée mais pas coincée, avantageuse mais pas radasse… tout un art)

4/ remballer mes affaires dans un carton façon film US (la règle, la plante verte, la photo de monsieur O etc…)

5/ rigoler avec tête d’ordinateur

6/ et…ah oui… last but not least : boucler des dossiers. Ô joie.

Toute blague mise à part. les amis, sachez que je fais pipi dans ma culotte d’avance à l’idée d’entamer ce nouveau boulot. A l’heure où vous me lisez, selon le moment de la journée je vais pouvoir être, au choix:

1/ devant ce foutu ordinateur, en train d’essayer d’avaler une malheureuse tartine, et en essayant de réviser les textes juridiques du CNC. Le truc qui est aussi utile que tenter d’apprendre le programme de physique chimie 5 minutes avant d’entrer dans la salle du baccalauréat.

2/ devant mon placard avec dans une main une jean baggy et dans l’autre une jupe de tailleur. Non, Pestouille, mixer les deux n’est point possible. C’est soit l’un soit l’autre.

3/ devant la porte de l’immeuble de mon bureau. Parce que je n’ai encore ni code, ni clé et que j’ai une fâcheuse tendance à arriver toujours une heure avant les autres. Ce qui va me permettre de méditer en fumant 19 clopes, et essayer de comprendre pourquoi je vis à ce point dans le stress… pour rien…

4/ Sinon je serai peut être devant mon nouveau  bureau - boss - pc - rayer la mention inutile.  Suant à grosses gouttes et la lotion matifiante d’Avène, n’y pouvant malheureusement pas grande chose.

5/ Et enfin je pourrais aussi, si vous êtes une feignasse un poil retardataire, être devant ma télé, de retour à la maison, à mater le grand journal, ou un épisode de la fabuleuse série  the wire avec mon amoureux, et me dire que finalement c’était pas si terrible et qu’il n’y avait pas de quoi se faire des noeuds à l’estomac. SANS BLAGUE.

Sur ce je m’en vais m’arracher ma dernière touffe de cheveux ! A dieu vat comme dirait PPDA (ceci dit, ce n’était pas mon dernier billet. Il y en aura d’autres… peut être pas demain… mais un de ces quatre… si vous le voulez bien.)