Avant de reprendre la série de chroniques "comment optimiser ses chances quand on envoie un manuscrit chez un éditeur", je fais un point rapide et complet sur le prochain roman que je vous ai annoncé de façon fragmentée :
> Il racontera l’édifiante histoire d’une femme, commissaire de police, dans une D.P.J. Vous ne savez pas ce qu’est une D.P.J. ? Ouf, c’est donc qu’on n’en a jamais parlé dans aucun roman policier, tant mieux ! Il y aura déjà ça qui sortira des sentiers et boulevards battus de la littérature policière. Une D.P.J., c’est une Division de la Police Judiciaire, une succursale de la P.J, en quelque sorte. C’est un haut magistrat en retraite qui me l’a expliqué. Je l’ai rencontré lors d’une journée de signatures à la kermesse paroissiale. Non seulement, je dédicace beaucoup lors des kermesses paroissiales, mais j’y rencontre de délicieux experts qui me donnent d’irremplaçables tuyaux pour les romans suivants. Tout auteur sérieux ne perd jamais son temps en fréquentant les kermesses paroissiales.
> Il aura pour titre « La commissaire n’aime point les vers ». Je le re-précise car je découvre ce matin que Rue des Livres, comme Amazon, annonce « La commissaire n’aime pas les vers ». Il ne manque plus que la Fnac...
> Ce roman sera publié aux Éditions de la Table Ronde. Je suis très impressionné d’être accueilli dans une si belle maison. Le plus drôle, c’est que j’y entre grâce à un roman policier. Mais c’est un roman policier littéraire, sur un sujet littéraire, dans un milieu littéraire. Hé, on ne se refait pas. C’est comme quand je veux acheter de nouvelles chaussures, je finis toujours par acheter presque les mêmes que les précédentes.
> La coopération avec la Table Ronde se passe idylliquement. On prépare tout soigneusement à l’avance, on discute de façon approfondie, que ce soit pour la couverture ou pour la quatrième de couv’.
Je vous ai tout dit, on n’en parle plus avant l’an prochain, revenons à nos ovins : le prochain billet sera consacré aux documents accompagnant le manuscrit que l’on envoie chez l’éditeur.Comme visuel, j’ai choisi un alambic. Je n’avais pas d’autre idée. Et même un alambic, ce n’est pas une vraie idée, j’en conviens.