A la recherche du temps perdu

Publié le 22 septembre 2009 par Sebika
 LE TEMPS COURT…

Salvator Dalí - La Persistance de la mémoire, 1931.

… Et je ne parviens pas à le rattraper.
L’été écoulé fut long. Ensoleillé, empli de belles choses, de moins bonnes… (qui est tombé dans les escaliers de premier jour de ses vacances et a eu mal à sa cheville pendant plus de trois semaines ? Bingo !)
Un bel été, oui. Pourquoi long, alors ? Parce que j’ai eu du mal à trouver le moral.  Parce que j’étais plus absorbée par mon échec que par ce qui se profilait.

À l’heure où je vous parle, le temps a repris ses droits et file à une vitesse défiant toutes les lois (ou pas).
Voici donc que je croule sous les occupations (variées : administratives, culturelles, sociales, etc.) et que je n’ai pas le temps nécessaire pour vous conter toutes les belles choses qui se glissent sur mon passage.

Que n’ai-je eu le temps de vous conter mon ravissement devant les œuvres d’Armelle Bouret, découvertes il y a quelques jours au non moins étonnant Cloître de Billettes. Polyptique étonnant, cette Anamorphose m’a surprise et convaincue… Malheureusement pour vous, l’exposition s’est achevée le 15 septembre. Ce qui ne doit pas vous empêcher de visiter le site Internet de cette photographe…

Susan et les vieillards - Le Tintoret, 1555.

Que n’ai-je le temps d’approfondir sur la question de Titien, Véronèse, Tintoret… Rivalités à Venise, au musée du Louvre… Où je me rendais au vernissage de l’exposition mercredi dernier. Exposition abolument divine regroupant quelques unes des plus belles toiles de ces maîtres de la Renaissance vénitienne. Volupté, clairs-obscurs, sensualité au programme. Je ne puis que vous conseiller chaudement l’expérience… D’autant plus que cette exposition se tiendra jusqu’au 4 janvier 2010. Vous n’avez donc aucune excuse ! (Et j’y retournerai moi-même, pour le plaisir, dès que possible !)

Que ne saurais-je exprimer par des mots combien l’ambiance à La Cigale, mercredi soir dernier fut survoltée, devant Metronomy !! D’autant plus que je suis arrivée au concert devant la première partie, qui jouait Roman Photo (Kas Product)… Un signe, assurément. Celui d’une soirée explosive, achevant une journée marathon !!

Que ne puis-je vous exposer combien j’ai apprécié le film Fish Tank, hier. La réalisatrice, Andrea Arnold dresse dans ce long métrage primé à Cannes le portrait d’une adolescente (interprétée avec brio par Katie Jarvis, révélée par ce film) en mal de vivre dans une banlieue sordide de Londres (Essex)… Et au delà, un portrait à vif de toute une génération… ainsi que d’une Angleterre sclérosée. Fish Tank s’immisce dans les méandres d’une adolescence difficile. Sans compter la présence de Michael Fassbender (que j’avais déjà su apprécier dans Hunger), dans un rôle vertigineux. Le tout englobé dans une bulle d’air, coincée au beau milieu de cet aquarium… [Le travail sur la bande son est vraiment très intéressant.]

Katie Jarvis, photogramme issu du film Fish Tank d'Andrea Arnold.

Enfin, que n’ai-je le temps de vous en dire plus sur cet ouvrage que je dévore actuellement, délicieusement et malicieusement intitulé Quinzinzinzili (Régis Messac, 1935)…

Dans la foulée, j’ai raté les journées du Patrimoine… Mais je suis sûre que de votre côté vous avez rattrapé mon retard…

Le temps court à toute vitesse et déjà je dois vous laisser.
Juste après vous avoir rappelé que ce week-end auront lieu les Spectaculaires, et que le programme de « L’Enfance de l’art » a débuté mercredi dernier (qui a dit que les grands ne pouvaient pas aller voir des films pour les enfants ?)(Moi j’irai !)…

Je cours après le temps, peut-être croiserai-je le lapin blanc cette fois ?

Vite, vite !