Aucune ferme dans le Queyras ou le Guillestrois n’a plus de 200 ans car il suffisait qu’une flammèche s’échappe de la cheminée pour que le foin de la grange prenne feu, puis la grange elle-même puis le toit en mélèze et toute la ferme et la maison d’à côté. Ces incendies ravageurs se propageaient d’une maison à l’autre, anéantissant parfois le village tout entier. Le toit en tôle fut donc un progrès dans la lutte contre les incendies, au même titre que la construction en quartiers avec des espaces coupe-feu entre les quartiers. Le bac acier remplace peu à peu les tôles ondulées des toits de Montbardon ce qui est un progrès mais ces toits rouillés sont plein de charme pour le peintre.