Dessin : Régis Loisel et Jean-Louis Tripp
Couleurs : François Lapierre
76 pages
Lu il n'y a pas si longtemps, le décor du Québec n'est que pur hasard quant au choix de cette bande dessinée. Suivie par les conseils d'une amie, Magasin Général a inauguré mon retour vers la lecture bédesque (avant Lord Faureston).
L’histoire de Magasin général se déroule dans un village du Québec rural à partir du début des années 40. Elle gravite autour d’un personnage féminin, Marie, veuve avant l’heure et héritière du principal commerce local (le « Magasin général » qui donne son titre au récit), que l’irruption d’un étranger dans la petite communauté va progressivement réconcilier avec le bonheur ; bonheur d’aimer, bonheur d’être aimé(e), mais pas exactement de la manière que l’on pourrait imaginer…Pour me remettre dans une ambiance bande dessinée, je me suis dit qu'un incontournable (selon ma copine) serait une bonne idée de départ. Comme pour Lord Faureston, j'ai été un peu prise au dépourvu quant à la construction de l'histoire. J'ai cru au départ que cela manquait de contenu, peut-être que oui, mais je n'étais vraiment plus habituée à un format plus court de récit. Cela dit, ces tranches de vie ne m'ont pas plus enthousiasmées que ça... Les personnages sont attachants mais sans plus. Là où j'ai trouvé pris plus de plaisir à lire ces planches, c'est dans le graphisme très crayonné, aux couleurs peu vives, très campagne comme j'aime tout compte fait. Et puis tout le jargon québécois, que je vais bientôt découvrir en vrai, plutôt irrésistible. Je pense que je vais emprunter la suite, deux tomes intitulés 'Serge' et 'Les Hommes', histoire de connaître la suite des aventures, et du coup pour retourner encore un peu au Québec...
ps : je pars demain aux alentours de midi, à très bientôt!