D'après le laboratoire pharmaceutique Novartis, une puce électronique savamment implantée dans le corps du patient et qui lui envoie des SMS pour lui rappeler de prendre ses médicaments, aide significativement le malade à suivre fidèlement son ordonnance...
Une bonne nouvelle pour la santé des patients et le contrôle des coûts de santé publique se risque l'auteur de l'article de Popular Sciences, Mais aussi des développements potentiels inquiétants, pour les défenseurs de la vie privée, continue t-il.
Le système se compose de deux parties : une micro-puce émettrice absorbée par le malade avec le traitement et un patch-récepteur sur l'épaule. L'acide gastrique autour de la pilule génère une charge électrique signalée au patch qui note l'heure et peut envoyer un sms quand l'heure de la prise suivante est arrivée.
D'autres informations pourraient être transmises par téléphone et Internet comme la pression sanguine, le rythme cardiaque ou respiratoire... Cela apporterait une transparence totale pour le personnel soignant et diminuerait les erreurs de prescriptions, sur-dose ou irrégularité des prises.
Outre la confidentialité remise en question par la transmission des informations, il n'est pas (complètement) illogique d'imaginer des usages autrement plus intrusifs. Pourquoi pas une surveillance accrues de tous les malades, par le médecin ou n'importe quel grand leader radieux :
Obèses, une fois la quantité de calories conseillées atteinte, hop, SMS : « Arrêtes de bouffer sinon on supprime les remboursements ». Cardiaques : « Rythme trop rapide, émotion trop forte, cesser toute activité »... en plein pendant l'amour. Et comme nous sommes tous des malades potentiels aux yeux de la médecine, nulle raison d'y échapper : Diabètiques, hyper-tendus, sous-tendus, anorexiques, grippés, mélancoliques...
Ceux qui n'ont rien a se reprocher n'ont rien à cacher, n'est-ce-pas? Et toutes ces bonnes intentions nous pavent un enfer, euh... d'enfer!
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