Si, si, ça craint.
Non parce que je m'étais promis à moi-même que je serais capable de poster trois fois de suite ici sans parler du Crampon.
Le truc incroyable, quoi.
Vous ricanez ?
Et bien vous ne devriez pas.
J'ai toujours eu pour ambition de ne pas devenir une de ces nanas incapable de parler d'autre chose que de sa progéniture, qui est malade, qui a bien dormi, qui a mal dormi, qui a eu une grosse diarrhée, qui fait des sourires adorables, qui est siiiiii photogénique, qui a appris à se tenir assis, et blablabla et blablabla.
En fait je m'étais promis d'éviter de saouler la terre entière avec mes histoires de mouflet.
Sauf que.
Sauf que je me suis amusée avec ces trucs de nuages de tags qui font ressortir les mots les plus employés sur le blog :
Et là, bon, c'est peut être pas la peine que je commente, si ?
Non, hein.
Donc voilà, j'étais bien décidée à prouver à la terre entière (et au nuage de tags) que oh eh ça va hein, je suis encore une femme libre et indépendante dans sa tête. Non mais.
Voilà voilà.
Et puis le Crampon a fait une bronchiolite.
Le genre à vous envoyer aux urgences à 3 heures du matin.
Le genre à se doubler d'une infection pulmonaire et d'un début d'otite.
Le genre à vous renvoyer aux urgences la deuxième nuit, parce que quand même, DIS, IL N'ARRIVE PLUS A RESPIRER LA ?????
Le genre à vous faire enchaîner deux nuits blanches, 10 jours de traitement de choc, de séances de kiné respiratoires, etc etc.
Mais bon, tout va bien, hein. Le monsieur des urgences il nous a dit qu'on allait apprendre à se connaître cet hiver, ce qui nous a fort réjouit. On n'a pas eu trop le temps de lui dire vu qu'il a sans doute filé pour aller dormir après sa garde de 143 heures et avant sa garde de 632 heures (si j'en crois ses cernes). A moins qu'il soit allé regarder les dessins animés du matin chez sa môman (si j'en crois son âge).
Et puis le Crampon, il ne se laisse pas abattre, c'est pas le genre de la maison, voyez vous. Alors que tout le personnel de l'hôpital nous demandait avec un air anxieux si il mangeait quand même un peu, on s'est dit qu'on allait leur faire une démonstration pour qu'ils nous croient. Sous leurs yeux ébahis, donc, le Crampon a avalé ses 250g de purée et de viande. Et son petit suisse. Et sa compote. Et, comme d'habitude, il a grogné quand ça s'est terminé. Pas franchement perturbé par sa détresse respiratoire, donc.
Tant mieux, parce que sinon sinon on avait droit à l'hospitalisation, hahaha (gloups).
Breeeef.
Ces 7 dernières semaines, j'ai donc passé 4 jours au bureau. Et l'hiver n'a pas commencé.
Re-breeeef, vous voyez bien que j'arrive pas à poster sans parler du Crampon. (et puis là c'est un peu le grand chelem : sa santé & son manger, youhou !)
Tout ça pour dire, que si j'ai cédé, c'est bien pour Tobette, dont le désarroi m'a touché droit au coeur et dont je n'ai pu refuser la requête (lire les commentaires du billet précédent)(non, Tobette n'écrit pas en chinois)(en revanche si quelqu'un veut bien se dévouer pour expliquer Netvibes à Tobette, et lui éviter de lire 157 fois les histoires de bronchiolites du Crampon....)
La bise.