Le soleil a pâli, a blanchi mais reste encore un peu haut, un peu chaud. Le haut tilleul jaunit. Le château est calme et le parc serein. Les buis zézayent d’insectes tardifs. Aurore s’étire comme un sourire, Mata Hari mélope et entrechatte. Maquet, lui, téléphone au loin comme le curé promenade, bible affriolante en mains.
Et puis soudain, une voix grosse, considérable, vient encombrer la frêle harmonie de septembre finissant :
- Patron, patron, y’a plus de papier !
- Si, mon bon, mais je m’en sers pour écrire nos nouvelles aventures. Ce coup-ci, fini le burlesque en pincées de pixels, vive l’encre, le vertige et la page blanche.
- Chouette, patron. Vous m’arrangez bien, hein, dans vos histoires, hein ?
- Tu ne peux pas t’imaginer à quel point, Fernand.
- Pffffff, patron.
La bécane à se balader dans le temps attend. Une grosse goutte d’huile noire perle connement des dessous de la Pope Hartford modèle 1913.
- Patron, y’a toujours plus de papier.
- Je sais, mon bon, je sais.
PS : Les aventures précédentes se picorent ici .