Aie Aie Aie!
Par les temps qui courent, il ne faudrait jamais ouvrir un journal la veille d’un week-end sinon celui-ci sera gâché !
La lecture du Monde de ce soir m’apprend que la Mafia aurait coulé par le fond plusieurs bateaux chargés de produits toxiques le long des côtes de la Calabre et de la Sicile.
Nous qui avions passé une bonne partie de ce printemps à fouiner le long de ces côtes en nous imaginant retrouver l’esprit de nos ancêtres artistes de la période baroque, en nous émerveillant des trésors laissés là par les Grecs et les Romains de l’Antiquité.
C’était sans compter sur les activités de la N’dranghetta, la Mafia Calabraise qui avant de se reconvertir dans le trafic de cocaïne avait trouver un moyen très simple de faire fortune..
Les industries chimiques et pharmaceutiques de la péninsule produisent, comme leurs consoeurs occidentales des déchets toxiques difficiles à éliminer car nécessitant de lourds investissements qui ne sont consentis que pour faire plaisir aux écolo-bobos et n’ont à leurs yeux aucun intérêt économique.
Souvenons nous que déjà Total s’était débarrassé d’un chargement de résidu pétrolier en le vendant à un partenaire qui s’était empressé de le faire disparaître dans les environs d’Abidjan sous les yeux fermés de politiciens locaux. Tout cela au risque d’empoisonner une bonne partie de la population locale.
Et bien, autant le dire tout de suite, Total n’est, en l’espèce qu’un vulgaire tricheur ! Il n’a en rien innover car depuis longtemps le génie latin de nos voisins italiens avait résolu le problème. Certaines sociétés liées aux réseaux maffieux proposaient aux entreprises de les libérer de ce fardeau gênant en le faisant charger sur un bateau qui trouverait bien un site, de par le monde, pour traiter ces résidus.
Un de ces bateaux, chargé à Paola sur la côte Calabraise occidentale, le Lynx, fit avec son chargement un périple qui le conduisit à Djibouti, puis au Vénézuela pour atterrir enfin au Liban. Là trois autres bateaux affrétés par les maffieux le déchargèrent de son embarrassante cargaison et furent dirigés vers la botte italienne.
Retour à l’envoyeur ?
En quelque sorte, oui.
Mais, ce retour fut organisé pour couler ces poubelles flottantes qui n’avaient de valeur que le prix de la ferraille.
Ni vu, ni connu, je t’embrouille. Bonjour la chaîne alimentaire qui va se goinfrer de cette cargaison !
Et nous, pendant ce temps là, on prenait un malin plaisir (sur l’insistance de ma Douce) à fréquenter les petits restaurants typiques qui nous servaient le poisson frais qui était pêché juste au large, à portée de main….
Bref, on est revenus bronzés de ce voyage…mais je me demande pourquoi, ces temps -ci, on a tendance à verdir un peu…. (????) Publié par les diablotintines - Une Fille - Mika - Zal - uusulu