Combien sont-ils les Mustapha Kessous? c'est important de répondre à cette question car d'après une citation bien raciste,"Quand il y en a un, ça va, c'est quand il y en a plusieurs que c 'est un problème"
L'occasion de se regarder dans un
miroir, peut être en lisant le Monde !!! Le travail Arabe !
Étrange histoire d'un mec bronzé même en
hiver, sortant de l'anonymat par des regards qui ne quittent pas sa tranche d’une semelle, lui procure la sensation d’être en face d’un tribunal qui l’accuse sans cesse, le rabaisse en zappant
soigneusement la présomption d’innocence.
Il lui faudra plus qu’un diplôme pour
rentrer dans le dôme, mais trop de dogmes pour dégommer le délit de faciès même d’un revers de stylo.
L’habitude de ne voir en lui que le balayeur d’en bas, leur a fait perdre la raison de le voir ingénieur ou mieux journaliste.
Il a fini par s’habituer à gérer des situations invraisemblables, au point ou de ne plus croire, ceux qui lui disent que l’habit ne fait
pas le moine.
Pas si sure, dans cette France qui n’arrive pas encore à surpassé les
clichés, osera t-elle un jour se regarder dans son propre miroir pour comprendre ton quotidien où tu ne passes guère inaperçu ?
Malheureusement, ce n’est pas pour demain, quand un ministre a déjà fait la preuve d'un malaise intégrationniste, que faire quand on a
déjà une idée sur toi, que faire quand tu es le prototype d’un mec, insoluble dans sa France qu’il s'imagine toujours, plus blanc que le Mont.
Comme dans une parade de coupables, tu devras trouver la parade, être sans cesse sur tes gardes pour prouver ton innocence, même en
sachant écrire comme un Kessous.
Quand ta voix ne laisse pas supposé l’inimaginable sentence, ton prénom
tombera sur eux tel une guillotine pour t’assommer doucement, alors l'amateur de couscous, pas le choix il faut que t'assumes ton fardeau d'Arabe.
Mais je te rassure, tu n’es pas un prototype isolé, laisse faire le temps seul ennemi contre les préjuges d'un autre âge, continue
d'écrire des articles et des pages, peut être qu'un jour tu seras juste un journaliste.
©Nassim
Vous pouvez lire le témoignage de Mustapha Kessous
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