Cinéma : The Cove - La Baie de la honte.

En tant qu'ancienne pratiquante de la natation, passionnée de snorkeling, je suis littéralement tombée sur le c** en voyant cette bande-annonce ce matin au ciné :
Plus d'infos sur ce film
Comme tout le monde se fout de cette histoire et que ce film risque bien de n'être diffusé que dans 5 salles en France, je voudrais vous inciter à aller le voir ou d'en parler autours de vous.

Après s'être fait connaître dans les années 60 par la série Flipper, l'ex-dresseur de dauphins Ric O'Barry est aujourd'hui un défenseur acharné des cétacés. A Taiji, au Japon, il se mobilise contre le massacre de plusieurs milliers de dauphins par an, perpétré à l'abri des regards.
Avec l'équipe de l'Oceanic Preservation Society, O'Barry entreprend de révéler la vérité sur Taiji au monde entier. Malgré l'hostilité de la police locale et des pêcheurs, O'Barry et ses complices réunissent une équipe de choc : cadreurs et preneurs de sons sous-marins, spécialistes d'effets spéciaux, océanographes et plongeurs en apnée réputés se lancent dans une opération secrète destinée à rapporter des images de la petite baie isolée...

Richard O'Barry, était dresseur sur la célèbre série Flipper le dauphin dans les années 60. Il a lui-même capturé les cinq dauphins interprétant Flipper et s'est occupé de leur apprentissage. Un jour Kathy, un des dauphins, s'est suicidé en cessant volontairement de respirer (En effet, pour les dauphins, la respiration n'est pas un acte automatique comme chez l'homme, ils doivent se forcer) . Richard O'Barry, alors présent, fut fortement bouleversé. C'est depuis ce jour qu'il a changé de point de vue. Se sentant coupable d'avoir participé à l'exploitation des dauphins, il lutte depuis pour la protection et la libération de dauphins, condamnant les delphinariums et les massacres au Japon.

Simplement parce que les reportages culcul-infantilisants, retouchés sous photoshop avec des voix-off qui expliquent à quel point nous sommes en train de tuer notre planète ne fonctionnent pas.
Au final, on sort du ciné, on achète trois trucs bio le lendemain au supermarché, on pense vaguement à éteindre la lumière de notre bureau quand on va déjeuner et on reprend nos bonnes vieilles habitudes le surlendemain...
Là, on est plus dans un reportage d'action/dénonciation.
Du Mickaël Moore écolo en somme...
Enjoy :))
EDIT : un blog intéressant sur le sujet ici et une pétition (qu'on peut signer sans être indexé dans les moteurs de recherche) ici.