Les psychopathes au travail

Publié le 29 septembre 2009 par Elis

Aujourd'hui on parle d'un 24ème suicide chez France Telecom. Même si le taux de suicide par rapport à la moyenne nationale n'est pas délirant, on est choqué de constater que des gens décident de mettre fin à leurs jours justement à cause de leur travail... On sait plus ou moins que l'entreprise a trop de prise sur nos pauvres carcasses... Mais la véritable question est de savoir comment on en arrive à des situations aussi terribles de déshumanisation au sein de l'entreprise...

LES PSYCHOPATHES ! (ma bonne dame)

J'ai remarqué que dans les grosses entreprises il y a un paquet de malades mentaux, fous dangereux qui opérent en toute impunité. Bizarrement ce sont ces mêmes personnes qui accèdent aux plus hauts postes à responsabilité et font la loi. Perso, si je cumule mes expériences chez les stars de la publicité, les rois du monde de l'informatique, les sociopathes du commissariat aux comptes j'ai rencontré : un patron paternaliste hystérico-lunatique et son gérant drogué, un manager alcolo-violent, un membre de co-dir pédophile (!), un pdg bourré de tics, une DRH harceleuse, un associé déterminé à exterminer la race communicante, un directeur marketing atteint du syndrome de la Tourette (merde-putain-chié-enculé), un pdg qui jouaient les licenciements aux dés, etc. Et par dessus ça n'oublions pas le lot quotidiens de racisme ("il est plus là LE noir ?"), d'humiliations publiques, de schzisophrénie, et d'ultraviolence verbales ("t'es conne ou quoi ???" - "ou quoi !"). On se demande parfois comment il est possible qu'il n'y ait pas plus de tueries ou de lynchages au sein de certaines boites.

A ce compte là, et tant que les boites n'auront pas choisi de recruter plus intelligemment leur forces vives, je pense que des gens continueront d'attenter à leurs jours... En revanche si on se décide à traiter tout le monde avec humanité dans nos belles entreprises françaises, à remettre un peu de chaleur et de solidarité dans la machine, je pense qu'on peut progresser. Hey oui ! Je vis au pays des bisounours !