Oui c'est reparti.
Où la vie d'une quarantenaire célibataire élevant seule sa fillotte de 9 ans dont le père a disparu il y a 6 mois.
Se faisant chier dans son job, un peu aussi dans sa vie au quotidien.
40 ans somme toute.
Peut faire mieux et fait tout pour.
Le plus affligeant pour moi actuellement est le contexte dans lequel je travaille. J'ai une collègue avec qui je n'ai RIEN en commun. Grande, brune avec des mèches blondes, french manucure, accent méridionale, grandes dents et sourire avenant, 1m75, 50kgs.
Pas moi quoi.
En d'autres lieux je l'aurais taxée de cagole, car c'en est une. Pas là, car je suis du genre cool vois tu. On se voit souvent et puis elle n'est pas désagréable et me fascine en fait.
Née, élevée et vivant dans le même petit village des Bouches du Rhône, mariée à un gars du coin (enfin vivant une union dite libre depuis une année sous le même toit que son époux) elle fait tout pour s'éclater, ne supporte pas de rester seule.
Toute comme moi je te dis.
Pour t'expliquer l'ambiance intellectuelle dans laquelle j'évolue depuis 1 an 1/2 je vais juste te citer la phrase que j'ai pu entendre l'autre jour :
"Tu dois bien te faire chier dans ta vie pour apprendre le chinois"
(car depuis que je suis revenue de Shanghai cet été j'ai décidé de me mettre au chinois)
WOUA
J'en suis restée bouche bée, dis.
Ma collègue, celle qui n'ouvre jamais un bouquin, qui ne va pas au cinéma, qui ne savait pas qu'il y avait une révolte il y a peu en Iran , qui passe ses soirées au club de gym ou devant MSN, ma collègue qui baise ELLE, m'a fait cette réflexion, qui depuis, tourne en rond dans ma tête.
Trop pleine.