Magazine Journal intime

Du boycotte actif

Publié le 29 septembre 2009 par Khanouf

Si certains dans les structures ou autour des partis « légaux » s’activent pour mener à bien la compagne électorale qui se prépare pour le mois prochain, d’autres prônent tout bonnement le boycotte de cette échéance. Ces différentes motivations présentées, dans leur presse, espaces privés et virtuels des premiers, ne sont pas par contre assez expliquées par les seconds, les tenants de la non participation malgré un argumentaire politique convaincant. Ce qui manquerait donc à la pédagogie est la présentation du sens pratique de cette position qu’est le boycotte actif. Un boycotteur n’est pas un déserteur, ne pas vouloir cautionner une mascarade ne voudrait pas dire ne pas jouer son rôle de porteur de message, un idéal. L’exercice réel de la citoyenneté de chacun passe d’abords par la participation, la politique de la chaise vide profite au falsificateur, lui facilite la tache même, ensuite par l’expression de son choix et aller jusqu’au bout de ses convictions : mettre tout simplement un bulletin blanc. Ainsi pris, le boycotte actif est plus « fatiguant » dans le sens où il pousse à trouver des moyens ingénues pour le passage, la concrétisation de cette idée, tel que et par exemple, l’organisation de parodies d’élections virtuelles, la participation à des observatoires où encore faire la proposition de ces propres bulletins de vote avec des messages, ou des inscriptions comme des noms de personnes flouées dans leur droit, par l’emprisonnement, le rejet, le bannissement, la non reconnaissance de leur droit à une existence légale et ainsi de suite.


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