N’allons pas
croire que nous ayons acquis une patience parfaite parce que nous voyons que
nous endurons sans nous émouvoir et que nous souffrons généreusement les
reproches et les réprimandes humiliantes de notre supérieur. Mais
supporterions-nous de la même manière les outrages et les injures que nous
feraient toute sorte de personnes ? Hélas ! si nous souffrons avec douceur ce
que notre supérieur nous fait endurer, c’est que nous le craignons, que nous ne
voulons pas lui déplaire, ni lui manquer de reconnaissance pour les services
qu’il nous a rendus, et que d’ailleurs c’est notre devoir nécessaire.
saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»