extrait du billet Métro c'est trop
Pourtant j'ai longtemps aimé "l'odeur" du métro parisien. Du temps que j'aimais Paris. Quand j'y revenais avec délice à l'issue des périodes de vacances, qui vous avaient des petits airs d'exil.
A présent que j'exècre cette ville, il me semble retrouver pour de vrai la saveur angoissante des rêves agités de jeunesse. Mais sans la nostalgie des wagons de bois à l'ancienne, fracas des roues sur le ballast, lumière impressionnante aux yeux de l'enfant que j'étais, des phares de la rame surgissant du tunnel comme un fauve, toutes ces images fortes emmagasinées dans l'enfance, et qui resurgiraient avant l'âge adulte pour me prévenir que la route serait longue, et aussi incertaine que le dédale des correspondances."