Quelle justice pour les victimes des monstres, des assassins et des violeurs

Publié le 01 octobre 2009 par Saucrates

Réflexion quatre (1er octobre 2009)
Nouveau meurtre d'une femme dans l'Essonne attribué à un condamné récemment libéré précédemment condamné pour viol et séquestration ...

Elle s'appelait Marie Christine Houdeau. Elle était âgée de 42 ans. On connaît peu de choses d'elle. Mais elle a été assassinée et violentée lundi dernier, dans l'Essonne, en France. Elle était partie courir à Oncy-sur-Ecole. Avant de mourir, elle a pu appeler la gendarmerie du coffre de la voiture où son ravisseur l'avait jetée. Son assassin présumé serait Manuel D., âgé de 47 ans, marié, père de quatre enfants, qui a reconnu les faits et a conduit les enquêteurs jusqu'au lieu où le corps de Marie Christine Houdeau a été retrouvé, enfoui dans un trou, recouvert de branchages.
http://www.closermag.fr/actualite/view/142153/Histoires-Vecues/Dernieres-News/Enlevement-et-meurtre-de-la-joggeuse-le-suspect-a-avoue
http://fr.news.yahoo.com/63/20091001/tfr-polmique-aprs-le-meurtre-de-marie-ch-019dcf9.html
http://www.lepost.fr/article/2009/09/30/1719632_l-adn-de-marie-christine-hodeau-retrouve-sur-le-suspect.html
http://www.lepost.fr/article/2009/10/01/1720869_les-dernieres-paroles-de-marie-christine.html#xtor=AL-277
http://fr.news.yahoo.com/63/20091001/tfr-meurtre-de-marie-christine-le-suspec-019dcf9.html
Ce terrible assassinat remet d'abord en lumière le problème de la récidive par des délinquants sexuels et par les malades mentaux. Manuel D., qui a reconnu les faits même s'il demeure néanmoins présumé innocent jusqu'à sa condamnation, avait été condamné en 2000 à onze ans d'emprisonnement pour sequestration et viol sur la personne d'une mineure. Il avait bénéficié d'une libération anticipée en 2007. Il est aujourd'hui soupçonné d'une nouvelle agression sexuelle et assassinat, et peut-être de plusieurs autres (dont celui de Caroline Marcel, une attachée commerciale de 45 ans, retrouvée étranglée à Olivet, dans le Loiret, le 22 juin 2008 alors qu’elle faisait aussi son jogging).

Mais cet assassinat met également en question les durées d'emprisonnement auxquels les délinquants sexuels sont condamnés, mais ceci est encore plus agravé par la politique de réduction de peine et de sortie anticipée de prison appliquée par la justice française. Comment une personne aussi dangereuse qu'un violeur ayant séquestré une mineure peut-il n'être condamné qu'à onze d'emprisonnement, et peut-il bénéficier de mesures de libération conditionnelle anticipée au bout d'à peine six ou sept ans ? En tout cas, Marie Christine Hodeau et peut-être Caroline Marcel ont fait les frais de l'aveuglement de la justice française et des juges d'application des peines, qui ont libéré un violeur et un assassin, qui toutefois, au lieu de s'attaquer à ceux qui ont fait l'erreur de le libérer, s'est attaqué à d'innocentes passantes sur lesquelles il a déchaîné ses fantasmes.
Le pire, c'est néanmoins d'imaginer que malgré ce ou ces meurtres, ces viols successifs, cet individu, s'il est condamné, sera néanmoins de nouveau dehors dans quelques années, à peine âgé d'une cinquantaine d'années, prêt à recommencer à s'attaquer aux personnes de sexe féminin ou sans défense (comme des enfants) qui passeront à sa portée.
Seule la peine de mort serait à même de répondre au problème que pose cet individu et ses congénères assassins et violeurs. Ou à défaut de la peine de mort, abolie en France, il faudrait des peines d'emprisonnement susceptibles de protéger la société des agissements de ces monstres, de quelques centaines d'années comme aux Etats-Unis !