Si la vie était le manque, elle porterait ton nom,
Si le temps n’était que ton souffle, les minutes auraient ton odeur,
Il est des jours où bien des secondes ont de tes yeux la couleur ,
Et dans l’attente, je croise le fer d’une épée d’émotion.
J’ai dans l’idée une petite maison,
Un spectacle qui sonne au diapason,
Elle surplombe une rivière qu’on appelle comane,
Pas bien profonde, mais aux pieds des montagnes.
J’aime rêver de ce jour où je regarderai le col,
Enneigé cette journée, et froide à en geler,
Pourtant plein d’amour, de rire, d’envie de mener,
Une vie simple, sans méchanceté, sans autre envol.
Il y a déjà de la terre et des pins pour l’éternité,
Il ne manquera à nos pieds qu’un noyer,
Accompagnant dans les ombres et les lumières,
Ce printemps qui vient pour chasser hier.
— Eleken,
Un peu mélancolique… Un peu