Aie. Ca gratouille. C’est énervant. Mais qu’est-ce que c’est que cette chose ? C’est rouge, bombé, avec un fin trou au milieu. ET CA GRATTE ! Et plus je le gratte, plus ça gratte. Et plus ça gratte, plus je le gratte. Le cercle infernal de la gratouille a commencé, jusqu’à ce que j’arrache la peau jusqu’au sang et que j’arrête avant d’atteindre l’os.
Le bouton de moustique j’aime pas ça. Déjà les moustiques j’aime pas ça. Ca vient toujours taquiner l’oreille au moment où vous êtes en train de plonger doucement dans le sommeil. Et quand vous allumez la lumière ça virevolte partout, ça se planque, ça esquive vos attaques, même les plus folles à coup de polochon debout sur le lit à hurler des « Banzaï , j’aurais ta peau sale insecte suceur de sang ! ». Quand vous avez enfin la chance de pouvoir éliminer ce parasite volant, soit il s’écrase horriblement entre vos mains et vous couvre de sang, - et vous avez alors là, les mains pleines de sang ! Du peu qu’il vienne d’aller piquer une personne récemment assassinée vous n’avez plus qu’à vous planquer !- soit vous arrivez enfin à le choper contre votre mur, violemment, étalant son cadavre sur la tapisserie ou la peinture et laissant une charmante trace écœurante.
Les moustiques en plus de faire du bruit ça fait du mal, ouais. Les moustiques c’est méchant, ça mange les gens. Ca me mange aussi. Surtout les mollets, mes beaux mollets qui subissent en même temps les attaques des petites araignées voraces de campagnes. LAISSEZ MES GUIBOLES TRANQUILLES BANDE DE SALES BESTIOLES !
Le moustique c’est fourbe. Ca vous pique à l’endroit où jamais vous auriez pensé qu’il vous piquerait. Genre, sur le bout de l’index ou sur une de vos phalanges , histoire que vous gratter soit plus délicat. Genre sous le pied, comme ça quand vous marchez, ça vous démange terriblement ! Genre sur la paupière, parce que c’est beaucoup plus amusant de ressembler à éléphantman au réveil qu’à rien du tout !
Et cette semaine j’ai fait une toute nouvelle expérience du bouton de moustique. Non pas sur le coude, le lobe de l’oreille ou l’extrémité du gros orteil. Bien pire que ça ! D’ailleurs, ma pudeur m’interdirait presque de vous en parler… mais c’est tellement difficile à vivre, vous comprenez ? J’ai besoin d’exulter, moi !
Hier matin, après un bon gros dodo, mon réveil sonne à 5h00. Comme souvent d’ailleurs, trop souvent. Je sens que ça me gratte sous ma nuisette blanche à motifs oranges (cette précision n’est pas très importante pour le récit, mais je suis sûre que vous êtes tous extrêmement heureux de le savoir). J’y plonge un doigt, sous la nuisette évidemment. Je tâte la chose toute dure qui gratouille. L’endroit est trop sensible pour être gratouillé et puis il ne faut pas abimer ce genre de chose, surtout quand ça peut encore servir.
J’enlève donc la nuisette. Je suis donc à poil et comme c’est le matin il fait pas très chaud, donc je me les gèle. Je regarde avec grande attention cette toute nouvelle petite protubérance qui démange. Je m’esclaffe d’un « Oh dingue alors ! » pensant qu’un second téton gauche avait poussé pendant la nuit et je me dis quand même, que les moustiques c’est con, c’est bruyant, c’est méchant, c’est fourbe mais en plus c’est cochon !
En attendant, j’ai passé une journée très glamour à machinalement me tripoter le sein gauche qui, soit dit en passant, se tenait tout droit, parce que cet endroit là, mine de rien c’est sensible. Du coup, quand t’as un téton qui pointe sous ton t-shirt un peu moulant, pendant que l’autre roupille, non seulement c’est ridicule, mais en plus c’est vraiment mal coordonné. Demain, je me gratouillerai les deux en même temps, ça sera plus harmonieux !