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Semaine fée du logis 3 : que faire avec une courgette ?

Publié le 03 octobre 2009 par Anaïs Valente

Ce titre m'est inspiré par une pub pour des sex toys que j'ai vue récemment sur internet, une pub à mourir de rire...  où un jeune homme a invité ses beaux-parents à manger, en l'absence de sa copine, et leur a servi un concombre qui traînait dans le frigo... on voit ensuite la tête de la copine qui rentre, et en sous-titre un truc du genre « quand vous déciderez-vous à acheter un vrai sex toy ».  Sans la voir, c'est pas drôle, je sais.

Quoi qu'il en soit, je vais pas vous parler vibro.  Ni concombre.  Mais courgette.

Car aujourd'hui, c'est un grand jour.

J'ai acheté ma première courgette.  Ma toute première.

J'en avais bien reçu une il y a quelques années, que j'avais courageusement farcie de haché, pour la faire ensuite cuire au four : un fiasco. La courgette s'était asséchée comme une vieille semelle, et seule la viande avait été mangeable.

Mais tour récemment, j'ai acheté de la courgette à la sauce tomate surgelée, pensant mieux m'en sortir de la sorte.  Constatant que le contenu se composait finalement d'une part de simple tranches de courgette, de l'autre de pastilles de sauce tomate, je me suis dit que je serai capable de cuire une courgette.

Et j'ai donc visualisé une lasagne à la courgette.  Et j'ai décidé de tenter le coup.

Jour à marquer d'une pierre blanche : Anaïs cuisine.  Ça va quasi devenir une habitude, dingue je sais. Serais-je réellement sur la voie « fée du logis » ???

Je vous passe les détails des « trois fois aller au supermarché », une fois pour les courses de base, une seconde fois car j'avais oublié la courgette, une troisième car j'avais oublié les pâtes à lasagne (qui a dit « mais qu'as-tu donc acheté au premier passage ? » que je le frappe violemment).  Les caissières étaient sympas, c'est l'essentiel.  Et puis je n'ai subi la drache nationale que deux fois sur trois, alors pas de quoi me plaindre.

Bref, me voici de retour avec tout mon matos, dont ma courgette.

Afin d'éviter de réitérer ma première expérience, je me suis renseignée auprès de deux spécialistes es courgette.  Je sais tout de cette drôle de chose verte, et surtout que je ne dois pas la précuire avant de l'insérer dans ma lasagne.

Je me mets donc au boulot, devant mon plan de travail débarassé de toute vaisselle sale (fée du logis, je vous dis).

En bref et super résumé, la recette made in Anaïs de la lasagne à la courgette est la suivante :

Faire suer (c'est comme ça qu'on dit non, quand on est pro de la toque ?) un oignon, y ajouter du haché porc/veau (ma môman m'a toujours dit de prendre du porc/veau et non du porc/bœuf, donc j'obéis).  Pendant ce temps, coupez de fines tranches de courgette, non épluchée, mais bien lavée pour ôter les pesticides et autres trucs dégueu (ou achetez-la bio, c'est plus facile).  Une fois que la viande est cuite, rajoutez une boîte de tomates en dés et une brique de coulis de tomates (sur ce coup-là, j'utilise pas encore de tomates fraîches, je l'avoue), ainsi que de la crème, pour adoucir le tout.

Dans un plat à gratin, alternez les couches : rondelles de courgettes, feuilles de lasagnes à ne pas précuire merci le progrès, sauce, rondelles, feuilles, sauce, rondelles, feuilles, sauce...  Sur la dernière couche, disposez une boule de mozzarella coupée en fines tranches puis saupoudrez d'emmenthal, celui qui a des trous, contrairement au gruyère (j'ai bien retiendu la leçon hein ?)

Moi j'ai aussi ajouté neuf dés de boursin apéritif basilic ciboulette qui traînaient dans le frigo.

Mettez au four : une demi-heure avec une couche d'alu dessus, un quart d'heure sans pour le gratin.

Et voilà.

J'ai eu une angoisse quand, après 35 minutes de cuisson, les tranches de courgette du haut semblaient encore totalement crues.  C'est qui qui allait se faire sonner les cloches par Anaïs hein ?  Mais finalement, après 55 minutes au four (mon four est un tantinet paresseux), les courgettes étaient encore croquantes, mais mangeables.

Et je vous assure que je me suis régalée.  Ma lasagne, et bien, elle était pas parfaite, mais elle était succulente.  Et c'est bibi qui l'a faite.  Chuis fière de chez fière.  Mais ne le répétez pas, je serais obligée de la faire goûter à ceux qui passeraient par chez moi, ma lasagne à moi rien qu'à moi.

Franchement, c'est que du bonheur de faire une lasagne home made.



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