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Le téléfilm dramatico-sentimental-comico-d'horreur-policier de l'après-midi...

Publié le 05 octobre 2009 par Wawaa

Cet après-midi je me suis fait un aprem glandouille devant la tv et j’ai pas honte de dire que j’ai mis tf1. Il est15h et c’est l’heure du super téléfilm avec la madame qui pleure. Un truc dramatico sentimental.
Cet après-midi, j’ai décidé de faire un après-midi glandouille lobotomisation devant la télévision. Je n’ai pas honte de dire que j’ai regardé TF1.
15h. C’est l’heure du super téléfilm qui déchire tout avec la madame qui pleure. Quoi,vous n’avez jamais remarquez ? Tous les jours à 15h sur TF1 y’a une madame qui pleure. Un truc dramatico-sentimental souvent. Parfois super tordu.
Chut, taisez-vous, le chef-d’œuvre commence. Oh une blonde plantureuse, avec des gros seins, prénommée Paige (ça se prononce pèydje ). Une magnifique blonde avec des yeux de biche (ou de bitch ? ), avec un brushing parfait, la frange toujours en place, le maquillage infaillible. Paige s’est marié il y a 6 mois avec Marc, un type qu’elle ne connait que depuis 9 mois. Bravo ! C’est un peu rapide tout ça madame ! N’as-tu point peur de ne pas tout savoir sur cet homme épousé si vite ?
Elle a décidé de le suis à Chicago dans un grand appartement que des prolétaires ne pourraient pas s’offrir. La première nuit, Paige, a entendu des bruits étrange dans le salon. Elle réveille Marc qui décide d’aller voir avec sa batte de baseball en main ! Il lui fait même une super blague, il fait semblant d’être frappé, s’allonge sur le sol et quand elle vient pour le sauver, il lui tend une fleur. Elle l’engueule grave. Je la comprends. C’est la blague la plus nulle de l’année ! Même pas drôle !
Finalement il la pelotte et elle se calme. Dingue. Quelle salope quand même !
Le lendemain elle croise une vieille voisine. Irène de son petit prénom. Mamie Irène lui dit que son appart est hanté, maudit et que les anciens propriétaires y sont morts, brûlés par des gros méchants. Oulala, ça fait peurrr ! Paige blanchit. En plus Mémé Irène, comme c’est une petite comique, elle lui a demandé si par hasard Marc n’était pas un ancien criminel et que l’appartement il punissait les méchants avec des méchants. Hein ?
Nous voici dans un téléfilm dramatico-sentimental-d’horreur, de quoi stimuler l’imagination débordante des téléspectateurs de ces heures là : les vieux et les gens comme moi qui se sont étalés sur un canapé pour glander.
Le lendemain, le beau père appelle pour parler à Marc, son fils. Elle le dit à Marc en lui reprochant un peu de ne jamais lui parler de son père. Ils se disputent un peu. Il boude un peu, elle boude un peu. C’est un couple, c’est normal.
Dans la journée, contre toute attente, la vieille meurt ! Paf comme ça, sans prévenir ! Les policiers prétendent que Mamie Irène est tombée du balcon en arrosant ses fleurs. Mais Paige, qui est à la base avocate criminelle est une femme fort intuitive et curieuse, pense que c’est absolument impossible parce que la veille, en allant chez Mémé Irène pour connaitre les derniers potins concernant l’immeuble, elle a bien vu que devant la porte du balcon il y avait un gros meuble, en plus Mémé Irène elle lui avait dit qu’elle avait condamné la porte parce qu’elle était sujette au vertige. Les policiers l’emmènent donc sur les lieux du drame et là ô stupéfaction. L’agencement de la pièce a changé et l’accès au balcon est libéré. Mystèèèère ! Nous voilà donc dans un téléfilm dramatico-sentimental-d’horreur-policier ! Quelle polyvalence télévisuelle !
Attention, là c’est la coupure publicité fort intéressante concernant un produit qui débouche les canalisations. Très bien enchainé ! Car avec un tel téléfilm aussi chiant, on pourrait vraiment boucher les chiottes des téléspectateurs ! Mais jusqu’où va le marketing ?  En plus, juste après , c’était de la réclam pour une grande marque de couche pour bébé ! Dingue. On remonte un peu dans le tube digestif puisqu’on en arrive à des biscuits au chocolat, pis des médicaments contre la migraine, des crèmes dessert chocolatées pour qui tout le monde se lève, pour un fromage fort et fondant à la fois, pour des pâtes aux 5 légumes, du café, les courses de chevaux, l’huile d’olive.
Bon chut. Ca recommence là ! Je veux savoir la suite maintenant ! Paige s’est trouvé un autre ami dans l’immeuble, un vieil homme en fauteuil roulant. Son petit nom c’est Milton. Il lui dit que la vieille était un peu folle. Elle lui raconte sa conversation avec la mémé, il lui dit qu’elle fait le coup à tous ceux qui emménagent.
Le soir Marc, le mari, rentre, et compatis à sa douleur concernant la mort de mamie Irène. Paige dit qu’elle ne croit pas à la thèse de la mort accidentelle sur le balcon. Il croit qu’elle stress et elle croit qu’il la croit folle. Elle boude ! Pas de doute c’est un couple !
Elle part se promener puis ho, bah là elle se réveille, c’est le matin ! Magie de la transition vidéo ! Il lui a laissé un petit mot doux « pardon, je t’aime ». Trop mignon ! Trop niais. RIDICULE !
Elle va chercher son courrier et il lui prend l’envie de regarder sous l’étiquette de son nom collé sur la porte de sa boite aux lettres et elle trouve un nom à moitié effacé. Elle questionne son voisin mignon d’en face, me semble que y’a un truc entre eux deux, y’a des œillades qui en disent longs ! Ah les coquinoux. Ah la Salope !
Elle fait des recherches sur le net et retrouve une coupure presse concernant un jeune couple tué dans un incendie, dans son immeuble, comme l’a raconté mémé Irène. Paige ouvre grand la bouche pour évacuer un soupir de terreur. Elle va voir le vieux en fauteuil roulant et s’énerve un peu. Paige est sûr qu’Irène avait raison que c’était un meurtre !
Elle s’infiltre alors chez Irène par le balcon (On sait pas trop comment elle est arrivée là ! Elle grimpe bien !) Elle se fait allumer par le gardien qui lui dit qu’elle a rien à faire ici, non mais ho. Alors elle se casse vite, parce qu’en plus le gardien en nettoyant les vitres l’autre fois il l’avait maté à poil dans son salon :D En même temps il a des yeux, c’est pour regarder !

Parce qu’elle est forte, courageuse, curieuse, déterminée et que c’est une femme formidable elle décide de mener son enquête ! Elle retrouve l’adresse de la sœur du gars qui a brûlé dans l’appart. Et la frangine, elle dit que c’est pas un meurtre et que l’appart n’a pas brûlé à cause d’une cigarette mal éteinte ! Parce que « Bruce (ndlr : le frère de la sœur quoi, hého, vous suivez un peu, ou pas ?)  n’a jamais fumé, ni sa fiancée ! ». Fichtre alors !
Elle l’explique à Marc alors qu’ils sont de sortie , sapés élégamment, se la pétant dans leurs belles fringues ! Il fait son éloge concernant sa démarche et essaie de la détendre. Ils sont dans une soirée mondaine en rapport avec la profession de Marc. Elles sont toutes bien coiffées ces pétasses !
Elle va pisser et elle surprend une conversation entre deux langues de pute qui disent qu’elle va finir femme au foyer et renoncer à son métier d’avocate criminelle et que Marc a eu son taff grâce aux pistons. Baaaah ! Elle boude ! C’est pas bien de dire du mal des autres !
Le soir, Marc veut baiser, elle veut pas, elle parle de la conversation qu’elle a entendu. Il s’énerve et lui dit qu’il a pas eu ses diplômes sans rien faire. Il lui parle alors de son père comme un homme qui ne s’intéressait pas à lui et sa mère et qui le contacte que quand il a besoin de lui. Hop dispute conjugale !Il lui dit qu’elle est parano ! Ils se boudent. C’est bien ce que je disais, c’est bien un couple !
Le lendemain, alors qu’elle déballe encore ses cartons, le téléphone sonne c’est le père de Marc qui vient à Chicago et veut diner avec eux deux. Elle appelle Marc et elle lui dit. Et il n’en croit pas ses oreilles. Il est nerveux. Il est pas gentil et lui raccroche à la gueule. Ah ah ! Elle déchante ! Fallait pas l’épouser au bout de trois mois madame !
Elle fait des recherches sur le net et découvre des trucs sur le père de Marc il aurait été inculpé pour le meurtre de son propre coéquipier policier…comment ça trépide là dedans !
Elle prend un taxi et surprend son mari entrain de se disputer avec une bonne femme. Elle se confie à son voisin (Milton, quel nom canin, non ?) en fauteuil roulant qui la rassure ! Elle croit que la nana est la maitresse de Marc parce qu’elle l’avait déjà vu dans un café et qu’elle l’avait dévisagée…Ah l’imagination flamboyante des femmes !
Elle pense que Marc aide son père à s’enfuir. Elle fait la lessive et soupire. C’est chiant de laver ses culottes, ça c’est bien vrai !
Une fois rentrée chez elle, elle entend du bruit et ya un cambrioleur qui, en la voyant, se jette sur elle pour essayer de l’étrangler après qu’elle ait essayé de lui envoyer un gros vase sur la gueule. Elle enlève la cagoule du type et elle reconnait l’agent d’entretien qui la matait par la fenêtre ! Elle explique tout à la police, Marc la réconforte. Elle pleure, normal c'est l'heure de la madame qui pleure !
Il veut qu’elle voit un psy, elle le rejette et elle lui fait une scène pour la nana avec qui il se disputait. Elle lui annonce qu’elle repart pour Seattle ! Il s’énerve. Elle lui dit qu’elle a découvert pour son père. Il s’énerve encore ! Mais il lui dit qu’il l’aime et veut la protéger. Elle s’enfouit la tête dans l’eau mousseuse parce qu’elle est dans la baignoire. Un grand classique. Elle fait sa valise. Décidée.
En lançant le vase elle a fait un trou dans le mur, elle découvre des câbles, elle casse un peu plus le mur, y’a une caméra dans le mur et dans le plafond et derrière le miroir. Le cambrioleur réapparait, il l’assomme et l’attache. Elle se retrouve chez le voisin d’en face, le mignon qui lui faisait des œillades.
Elle se retrouve avec des agents de la police secrète. Et reconnait Milton, debout, qui lui explique que c’est un appartement sous surveillance et que son mari est sous surveillance parce qu’il aide son père qui était un ripoux qui faisait du trafic impliquant des grosses sommes d’argent sale. Ils lui demandent de coopérer au chantage !
Elle accepte et se confond en excuse quand son mari rentre du travail et lui annonce qu’elle reste parce qu’elle l’aime et comprend qu’il ne peut pas tout lui dire ! « Une relation durable et battie sur la confiance » qu’il lui dit. Là c’est drôle ! Et en plus c’est un téléfilm comique !
Marc lui explique que son père est peut être un meurtrier. Il lui dit qu’il l’aide parce que son père dit être innocent et il veut le croire.
Elle le console avec un regard compatissant. Ils se retrouvent dans la chambre et il a envie de se la faire ! Elle lui dit qu’elle a pas envie ce soir. Ouais parce qu’entre temps, ils ont tout réparé dans l’appart, pour pas que Marc découvre le pot aux roses et les caméras elles sont encore là  ! Il lui dit que son père l’a appelé au bureau aujourd’hui et qu’il va bientôt le rencontrer. Elle veut y aller avec lui mais il veut pas. Elle boude, il boude.
Le lendemain arrive. Elle prend une douche.  Milton débarque et lui demande de suivre son mari et qu’elle s’arrange pour être en contact avec le père… elle portera un micro et risquera sa vie ! Le truc qui est un peu louche quand même, c’est qu’il débarque dans la salle de bain alors qu’elle est à poil…tactique intimidatrice ? Ou Milton est louche ?
PUUUUUB ! Pour du shampoing …fort alors que Paige était sous la douche !!! C’était voulu ou quoi ? C’est l’heure du gouter, vite dépêchons nous !
Le retour du film. Elle prend un taxi et lui fait suivre son mari. Elle est suivie par la police  secrète en fourgonnette noire, noire oui, parce qu’il fait nuit et que le noire c’est discret dans le noir. Elle sort du taxi et suit son mari.  Elle le trouve ! Il s’énerve ! Elle tient tête et dit qu’elle ne s’en ira pas ! Elle invoque la confiance, la fameuse confiance ! Il lui explique qu’il va donner de l’argent à son père pour qu’il s’enfuit ! Son père débarque et la prend dans ses bras ! Il leur tend un petit cadeau de mariage ! Le beau père lui pose des questions, elle lui explique qu’elle a abandonné temporairement son travail pour suivre Marc. Il lui donne le fric et elle dit qu’elle va aux toilettes et le père de Marc prénommé Hugh la suit et la menace avec un couteau, la police débarque. Il la fait sortir le couteau dans le dos par derrière le bâtiment !Le père s’est enfuit avec Paige, elle demande s’il va la tuer. Il lui dit que non. Elle lui pose des questions sur le meurtre de son coéquipier. Il lui dit qu’il n’a tué personne et accuse Milton, l’inspecteur de police qui la pousse à le piéger lui. Il dit que quand il a menacé de révéler les merdes de Milton, il a essayé de le piéger.
Elle le croit et accepte de l’aider ! Ils piègent dans l’appart Milton, et ils se prennent tous une balle ! Sauf elle.

Et pis ho voilà Marc dans un fauteuil roulant avec Paige avec un beau brushing et le père de Marc est blanchi !
Tout est bien qui finit bien !

Bah quoi, vous avez pas aimé ce trépidant téléfilm ?


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