Depuis quelques mois, on nous parle à tort et à travers de la grippe a H1N1.
Les médias sont tous alarmistes, prévoyant une pandémie mondiale avec de nombreux morts et suscitant une angoisse permanente chez la plupart des gens.
L'Etat s'y est donc mis à son tour, multipliant les communiqués de presse et les publicités préventives.
Puis, les différentes entreprises sont entrées dans la lutte :
Je ne pouvais pas prétendre ne pas être au courant. Surtout que j'étais aussi chargée du plan de continuité d'activité pour mon entreprise chez notre client (oui, je suis prestataire).
Malgré tout, je trouvais cela un peu exagéré, la grippe A H1N1 n'étant pas plus dangereuse qu'une grippe normale.
Mais, je comprends tout de même l'état alarmiste que cette grippe peut avoir, vu sa facilité de contamination : comment une entreprise peut-elle s'en sortir si la moitié de ses effectifs est touchée ?
Cependant, malgré ces nombreuses actions préventives, j'avais l'impression que l'essentiel était oublié. Eviter tout contact physique, protéger ses éternuements, cela est bien. Mais quid des boutons de l'ascenseur ou de la machine à café ? Quid des couverts à prendre dans le bac où ils sont en vrac ? Les gants à usage unique ne seraient-ils pas nécessaires ?
De toute manière, quelles que soient les précautions prises, les risques d'être touchée étaient forts.
Bien que j'ai la chance d'éviter les transports en commun le matin, pouvant me rendre à pied au bureau, le travail en open space n'est pas idéal pour lutter contre les virus. Tout comme l'impossibilité d'ouvrir les fenêtres pour aérer, même si la clim peut fonctionner avec de l'air neuf (la clim m'enrhume systématiquement).
Ayant eu une rentrée assez active, j'étais déjà bien fatiguée et, donc, fragilisée. Je m'attendais donc à être touchée un jour ou l'autre...