Depuis un peu plus d’un mois, nous sommes trois à la maison et dans la vie. Depuis qu’on est rentrés de la maternité avec un petit passager supplémentaire précautionneusement harnaché dans son siège auto, notre vie n’est plus la même. Je vous disais que nous étions dans une bulle hors du temps. Un mois plus tard, c’est toujours le cas !
Cela dit, les choses changent un peu, doucement. Il y aurait tant à dire sur le fait d’être parents, sur le quotidien, les nuits, l’allaitement, les pleurs de bébé, son évolution surprenante de jour en jour, le bain, les soins, les gens, nous… si j’avais le temps.
Car bébé prend tout notre temps. S’occuper d’elle c’est super, mais c’est prenant. C’est un bébé adorable qui ne pleure que quand le soir tombe (et encore au début, maintenant elle s’est calmée à ce propos), quand elle a faim (souvent, c’est un petit ogre) et quand elle veut les bras (souvent aussi, c’est un ”bébé-à-bras”).
On a du s’habituer à la manipuler, la prendre, ce n’est pas évident au début (ce n’est pas inné… on nous apprend, à la maternité, avant de nous laisser partir dans la nature avec bébé !) puis ça vient, on prend confiance, et on se met dans le crâne que c’est notre bébé, et on est plus à l’aise qu’au début.
Chéri, l’heureux papa, est tout à fait à l’aise, lui. Il fait tout (les couches, le bain, la changer, la bercer, la calmer etc) et sans lui pour gérer le quotidien, ce serait beaucoup moins facile.
J’allaite bébé à la demande, ce qui est, d’après sa pédiatre, un sacerdoce ; elle a raison : il faut être disponible pour bébé 24h/24, et faire une croix sur plein de choses. Adapter son emploi du temps. Vivre au rythme de bébé. Je parle pour nous : on a fait le choix de s’adapter au bébé plutôt que l’inverse. D’autres parents ont d’autres manières de faire. Nous, on la prend dans nos bras quand elle pleure, on ne la laisse pas pleurer. On lui donne à manger quand elle demande, car elle sait quand elle a faim, et des fois veut des tétées-câlins. On dort avec elle si possible. On ne sort pas et on limite les visites au début, car bébé est fragile et a besoin de prendre d’abord ses marques et ses repères avant d’intégrer une overdose de choses nouvelles. On nous voit comme des parents soucieux et très (trop ?) à l’écoute. C’est vrai, on assume. Et on est contents tous les trois !
Bon, je vous laisse : bébé réclame sa maman !