Septembre

Publié le 06 octobre 2009 par Journalvernois

Le mois de septembre vient de s’achever et avec lui une saison. Pour moi le temps passe très vite. Je ne m’ennuie jamais. Mais je me rends compte que mes billets sont de plus en plus espacés. Depuis avril 2006 j’ai tellement parlé de ce qui se passe à la ferme que j’ai l’impression de devenir répétitif et de raconter du « déjà vu» . Je trouve difficile de me renouveler et c’est un peu démotivant. Mais je ne peux pas laisser mes lecteurs sans savoir tout ce que j’ai pu faire ce mois dernier. Le beau temps
permanent m’ a permis d’exécuter tous les travaux que je voulais faire, très variés d’ailleurs, sans précipitation et sans stress.
J’avais commencé par l’ entretien des haies; la pousse de l’année a été très importante. Un jour on a travaillé avec un ouvrier du service de remplacement avec 2 broyeurs, celui de la cuma et le mien. Autant vous dire qu’en fin de journée il y avait du travail de fait.
J’ai épandu le fumier de l’année. J’en ai mis une partie sur un pré pas très loin de la ferme. Rien de tel pour régénérer une prairie. Le reste, je l’ai transporté à Corfeuil pour l’épandre sur les terres que je vais ensemencer en octobre. C’est plus loin, cela demande du temps mais une bonne quantité de fumier apporte la matière organique qui manque à ces terre légères.
Les veaux nés en début d’année commençaient à tousser, signe de strongilose pulmonaire. Je les ai donc déparasités. Comme j’étais seul j’ai procédé lot par lot, tôt les matins de préférence. Je trouve les animaux plus calmes et faciles à manipuler. Pour le lot le plus important j’ai du m’y reprendre à 3 fois, 3 jours de suite. Mais j’ai quand même réussi. Une fois l’intervention sur les jeunes terminée j’ai appelé du renfort pour emmener tout le troupeau dans des prés plus éloignés. Pour s’y rendre il faut emprunter la route et il faut être plusieurs pour encadrer les animaux pour prévenir tout risque d’accident.
Dans un pré je dispose d’une petite carrière d’où je peux extraire du tout-venant composé de galets ,de sable et de terre. C’est un excellent matériau pour remblayer. J’en ai chargé plusieurs remorques pour combler des ornières, renforcer un chemin, refaire des entrées de pré que les animaux avaient défoncées par leurs passages répétés.
J’ai fait du transport de bois de chauffage. Pour me compliquer la vie un pneu a éclaté. Il faut dire qu’il était très vieux et fatigué. Changer une roue en bord de route n’est pas une sinécure.
Ceci est un aperçu des travaux les plus importants de septembre. Mais il y a beaucoup d’occupations qui viennent grossir l’emploi du temps : transporter de l’eau au champ de l’étang, où la source ne donne plus , mettre une vache à l’écurie pendant 4 jours pour soins suite à des problèmes urinaires , récolter les pommes de terre ( nous on dit « tirer le treuffes»  ) et cette année il y en a beaucoup, . Je les ai arrachées à la pioche, et comme je n’aime pas trop cela, j’y suis allé 4 jours de suite pendant 1 heure et Chantal venait m’aider à les ramasser.
Voici un compte rendu condensé des travaux de septembre. voyez que je n’ai pas le temps de m’ennuyer, mais comme c’est agréable de travailler à un rythme désiré.

A bientôt.