Il se trouvait des excuses pour tout. S’il n’y arrivait pas, c’était toujours de la faute des autres, des choses ou du destin. Il n’avait jamais été responsable de rien, il n’y était pour rien.
Si on lui avait laissé le temps, si on lui avait expliqué, si on l’avait compris, si on l’avait accompagné, si on l’avait aimé, si on l’avait… sa vie aurait changé. Si, si et si n’ont jamais fait la vie mais il ne changeait pas d’avis. On l’avait écarté, on l’avait brimé, on l’avait contraint. On lui en voulait : et comment pouvait-il lutter contre ON ?