Tout d’abord, je souhaite dédier ce billet à Gustave, mon lit…
I miss you, my so lovely bed !!!!!
parce que...
Quand on devient parents, on apprend tout de suite qu’il va falloir faire preuve de patience… et de beaucoup de patience même !!
Mais ce qu’on apprend avant toute chose, c’est le véritable sens du mot SACRIFICE !
Que ce soit comme offrande à une divinité (en l’occurrence l’enfant = roi de la maison = dieu des parents) ou comme renoncement volontaire (d’accord, le dieu a gagné, je renonce…), la notion de sacrifice s’impose tout de suite aux parents, qui n’ont qu’un seul choix : l’intégrer !
Je vais prendre quelques exemples de ma vie de tous les jours pour être sûr que tout le monde comprenne bien de quoi il s’agit exactement :
1/ Je me délasse tranquillement dans mon bain (oh que ces bulles sont belles…flip – flap – flop…), quand soudain Didounette hurle vraiment fort : je sors du bain… SACRIFICE !!!!
2/ Je me peinturlure les ongles de pieds d’un magnifique rouge (oh qu’il est intense ce rouge, un peu trop peut-être…), quand soudain le gros doigt de Didounette vient se poser dessus : j’abandonne mes petits doigts et dégaine le dissolvant…SACRIFICE !!!!
3/ Je m’achète un tout petit macaron au chocolat qui ne demandait qu’à être manger par moi (oh astrid manges-moi je t’en suppliiiiiiie – si, si je vous jure il me parlait…) quand soudain la main de Didounette sort de la poussette et se tend vers le macaron : je partage grrrrr…SACRIFICE !!!!
4/ Installée sur le canapé, je regarde une émission très intéressante sur le société (oh qu’ils chantent mal cette année à la Nouvelle Star…) quand soudain Didounette apparaît avec le DVD de Petit Ours Brun à la main, un large sourire sur le visage (elle sait déjà s’y prendre la petite teigne !) : je glisse le DVD dans le lecteur…SACRIFICE !!!!
Mais le pire sacrifice, celui que doit réaliser tout bon parent qui se respecte, est celui de l’adieu à la grasse matinée. Et ce sacrifice est le plus inhumain : se lever à 7h15 un dimanche matin pour préparer un choco-bib au monstre assoiffé qui hurle dans son lit sans aucune compassion !!!
Et pour conclure, une belle illustration de sacrifice vue ici.
Le chat de Simon ressemble fort à mon dieu à moi…