Melancolie d'automne

Je n'ai rien fait ce weekend, absolument rien. J'ai gardé la chambre, je suis restée immobile et silencieuse. Désolée les filles, je ne participerai pas au double défi de l'été indien organisé par Virginie B & Choccoladdict. Cette saison n'est pas faite pour moi et aucune douceur, cette année, pire encore que les précédentes, ne pourra lever ce brouillard opaque et froid. Je me terre, je me protège du vent mauvais. Je frissonne avant même les frimas de l'hiver. Octobre et novembre me rendent vulnérable. C'est une période où je suis encline à faire des bêtises, à sauter dans le vide, à gâcher les richesses emmagasinées tout au long du printemps et de l'été. Cette année, je n'ai pas le droit à l'erreur et cela me terrorise. J'ai les yeux rivés au calendrier. Je compte mentalement les semaines qui me ramèneront au début du mois de janvier quand la lumière repartira vers son zénith...Le weekend prochain sera bien chargé et j'aurai des choses à vous montrer et à vous raconter. Cette semaine, j'ai même décliné l'offre promotionnelle sur les places de cinéma que Pathé Gaumont m'a envoyée par @mail. Non, je n'ai rien fait. J'ai attendu que le weekend s'écoule, lentement, dans le sablier du temps pour reprendre en ce lundi matin ma place dans le trafic, aller travailler pour éviter de penser.
Je gage que cette semaine sera pauvre, ici même, en billets... à moins qu'un évènement extraordinaire ne me pousse à vous écrire. Jeudi, probablement, je vous parlerai d'un musée en chantier avec un drôle de rendez vous à la clé.
En ce lundi, je n'ai à vous offrir qu'un bouquet de mélancolie d'automne...