Comme annoncé dans mon teaser de fin de semaine dernière, j'ai du travailler samedi dernier, organiser une sortie Géocaching (chasse au trésor avec GPS) pour mon client, et la journée fut longue mais agréable. Déroulé.
Le réveil à 4 heures du matin fut très dur. En route pour l'aéroport, j'aperçus les gens qui sortaient de boite, à la recherche du bus de nuit perdu.
Arrivée à Nice, 8h20. un taxi nous attend pour nous emmener à Fréjus. Destination finale (non pas le film) : Le restaurant de la base nautique. Le temps de se préparer: récupérer un VTT (prix: 4000 euros), casque, pédales, bouteille d'eau, carte des indices, GPS, et mon sac à dos.
Plusieurs équipes de 3 personnes, gonflé à bloc de bonne volonté, nous étions partis pour deux heures de Géocaching, à la conquête du Graal. Au début, je donne un bon coup pour suivre mes coéquipiers, bien décidés à gagner. Quand soudain, arrive une première pente. Plus motivé que jamais, je suis la cadence. On croise une équipe concurrente. A ma droite : Julian Dean (l'homme au 5 tours de France, membre de l'équipe Garmin). A ma gauche, Stéphane Mifsud (Recordman du monde en apnée, l'homme qui est resté 12 minutes sans respirer). A ce moment là, je me dis : "Mec, tu jours dans la cour des grands, toi qui n'a pas fait de sport depuis 1 an et demi!".
Après avoir croisé une dizaine de champions olympique et champions du monde, chacun dans discipline: Jean-Christophe Bette, champion du monde/olympique d'Aviron, Mathieu Bonnier, l'homme qui a traversé l'Atlantique à la rame en solitaire, pour ne citer que ceux là.
Sprint final sur le port de Fréjus, pour arriver à bord d'un Catamran Garmin, le plus grand d'Europe (dans la catégorie transport de voyageurs). S'en suit une sortie en mer, près de 2 heures de temps.Il a fait beau, il a fait chaud. Les dieux du soleil nous ont souri.
Retour sur la terre ferme, escale à Nice, puis arrivée à Paris à 21 heures. Une très longue journée, mais la tête remplie de bons souvenirs, de peine, de bonnes rencontres, et le sentiment de succès.
Je suis rentré presque à quatre pattes chez moi, mais heureux. Pour l'anecdote, je me lève le lendemain matin à 10 heures, pour aller jouer un match de foot pendant 2 heures.
Plus de batterie !