Le 13 octobre 1917, date de la dernière Apparition de la Sainte Vierge aux trois enfants à Fatima, il y eut le Miracle du Soleil. « Hermas a publié l’an dernier un article à ce sujet, en donnant des témoignages d’époque, de témoins et des journaux de différentes tendances, et des photos (cf. Hermas, 10, 14,17 octobre 2008)
Mon intention n’est pas de revenir sur ce récit et sur ces témoignages, déjà publiés sur ce blog, mais de compléter ainsi le récit des Apparitions, telles que les a racontées Sœur Lucie, afin que le lecteur ait un point de référence sûr.
(Soeur Lucie de Fatima)
L’apparition de la Sainte Vierge à Fatima, le 13 octobre 1917
Ce 13 octobre, malgré la pluie, la foule vint nombreuse pour assister au miracle prédit (plus de 50.000 personnes).
A la demande traditionnelle de Lucie, "Que voulez vous de moi ?", la Vierge Marie répondit:
- Je veux te dire que l'on fasse ici une chapelle en mon honneur. Je suis Notre-Dame du Rosaire. Que l'on continue toujours à réciter le chapelet tous les jours. La guerre va finir et les militaires rentreront bientôt chez eux.
Lucie sollicite à nouveau la guérison de malades.
- Les uns, oui, les autres, non. Il faut qu'ils se corrigent, qu'ils demandent pardon de leurs péchés.
D'un air grave, Notre Dame rajoute:
- Que l'on n'offense pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé!
- Vous ne voulez plus rien de moi, questionne enfin Lucie ?
- Non, je ne demande plus rien.
- Alors, je ne demande plus rien non plus.
Après que la Vierge Marie eut disparu, et alors que les enfants ont la vision de la Sainte Famille, puis de la Vierge, sous les traits de Notre Dame des Douleurs et de Notre Dame du Mont-Carmel, le miracle annoncé se produisit, le soleil se met à tourner vertigineusement.Le père de Jacinthe et de Francisco raconte:
«Tout à coup, la pluie a cessé, les nuages se sont écartés, laissant la place au soleil ...On pouvait le regarder parfaitement sans en être incommodé. On aurait dit qu'il s'éteignait et se rallumait, tantôt d'une manière, tantôt de l'autre. Il lançait des faisceaux de lumière, d'un côté et de l'autre, et peignait tout de différentes couleurs: les arbres, les gens, le sol, l'air. Le soleil ne faisait pas mal aux yeux. Tout le monde était immobile et silencieux... Tous regardaient le ciel. A un certain moment, le soleil s'arrêta, et puis recommença à danser, à tournoyer; il s'arrêta encore une fois, et se remit une nouvelle fois à danser, jusqu'au moment, enfin, où il parut se détacher du ciel, et s'avancer sur nous. II dégageait une forte chaleur. Ce fut un instant terrible, tout le monde croyait mourir!»
A la suite de quoi, saisie de frayeur, la foule tomba à genoux pour redoubler de prières.
Sœur Lucie apporte les précisions suivantes :
Ouvrant les mains, Elle (la Sainte Vierge) les fit réfléchir alors sur le soleil. Et tandis qu'elle s'élevait, le
reflet de sa propre lumière continuait à se projeter sur le soleil. Voici le motif pour lequel j'ai crié qu'on regarde le soleil. Mon but n'était pas d'appeler l'attention de la foule de ce côté.
Je ne me rendais même pas compte de sa présence. Je le fis seulement, entraînée par un mouvement intérieur qui m'y poussait.
Notre-Dame, une fois disparue dans l'immensité du firmament, nous avons vu, auprès du soleil, saint Joseph
avec l'Enfant Jésus, et Notre-Dame vêtue de blanc avec un manteau bleu. Saint Joseph et l'Enfant Jésus paraissaient bénir le monde, avec les gestes qu'ils faisaient de la main, en forme de croix.
Peu après, cette apparition s'étant évanouie, j'ai vu Notre-Seigneur et Notre-Dame (sous une forme) qui donnait l'idée d'être Notre-Dame des Douleurs, Notre-Seigneur paraissait bénir le monde de
la même manière que (l'avait fait) saint Joseph. Cette apparition disparut, et il me sembla voir encore
Notre-Dame avec un aspect semblable à Notre-Dame du Carmel.
« Voilà, Monseigneur, l'histoire des apparitions de Notre-Dame à la Cova da Iria, en 1917. Chaque fois que, pour quelque motif, j'avais à en parler, je cherchais à le faire avec le moins de paroles possibles, dans mon désir de garder pour moi seule les choses plus intimes, qu'il me coûtait tant de révéler. Mais comme elles sont à Dieu, et non à moi, et que Dieu maintenant, par le moyen de votre Excellence, me les réclame, les voilà. Je restitue ce qui ne m 'appartient pas. De propos délibéré, je ne réserve rien, il me semble que doivent manquer seulement certains détails relatifs aux demandes que je faisais. Comme c'étaient des choses purement matérielles, je ne leur attachais pas tant d'importance, et, peut-être à cause de cela, elles ne se sont pas gravées aussi vivement dans mon esprit. Et aussi il y en avait tant, tant...
« C'est peut-être parce que j’étais préoccupée des grâces sans nombre que je devais demander à Notre-Dame, que j'ai fait l'erreur de croire que la guerre finirait le jour même du 13. Beaucoup de personnes se sont montrées assez surprises de la mémoire que Dieu a bien voulu m'accorder. Par la bonté infinie de Dieu, ma mémoire est assez privilégiée, dans tous les sens du mot. Mais dans les choses surnaturelles, il n'y a pas lieu d'en être surpris parce qu'elles se gravent dans l'esprit de telle manière qu'il est presque impossible de les oublier. Pour le moins, le sens des choses qu'elles manifestent ne s'oublie jamais, à moins que Dieu ne veuille aussi les faire oublier ».
NOTRE-DAME DU MONT CARMEL, LOURDES ET FATIMA
Notre-Dame du Mont Carmel
La fête de Notre-Dame du Mont-Carmel a pour but de rappeler une grâce insigne accordée par Marie à l'Ordre du Carmel et par lui à toute l'Église. Dans la nuit du 16 juillet, Simon Stock demandait, avec une ferveur toute spéciale, la protection de la Sainte Vierge sur son Institut. Au lever de l'aurore, Marie lui apparut, accompagnée d'une multitude d'anges, environnée de lumière et vêtue de l'habit du Carmel. Son visage était souriant; dans Ses mains Elle tenait le scapulaire de l'Ordre. Devant le Saint Elle S'en revêtit Elle-même, en disant: « Ceci est un privilège pour toi et pour tous les Carmes. Quiconque mourra en portant cet habit ne souffrira pas le feu éternel ».
Apparition de la Sainte Vierge à Simon Stock
La fête de Notre-Dame du Mont Carmel est célébrée le 16 juillet.
Il n’y a pas de hasard dans les plans de Dieu.
Aussi ne peut-on pas ne pas remarquer que c’est précisément le 16 juillet 1858, Fête de Notre-Dame du Carmel, qu’eut lieu la 18° et dernière Apparition de la Sante Vierge à Bernadette, à Lourdes.
Bernadette avait reçu un message de conversion et de prière, et le nom de la Belle Dame : « Je suis
l’Immaculée Conception »
Notre-Dame de Lourdes
Et la Sainte Vierge donne à Bernadette et à toute la
foule une leçon inoubliable: celle d'aimer son chapelet, si pauvre soit-il, et de le porter toujours avec soi.
Il faut noter également que, le 13 octobre 1917, la dernière qu’ont les trois pastoureaux de Fatima est précisément la vision de Notre-Dame du Mont Carmel.
Et la Sainte Vierge a adressé un message de pénitence au monde. Elle a demandé aussi aux enfants de réciter le Rosaire chaque jour.
Puis elle a révélé son nom : « Je suis Notre-Dame du Rosaire ».
Procession aux flambeaux à Fatima
Notre-Dame du Mont Carmel semble être ainsi un lien entre les deux lieux des apparitions à Lourdes et à Fatima, lien mystérieux encore, qui nous sera peut-être révélé un jour.
Notre-Dame du Mont Carmel
Appelée aussi
Notre-Dame au Temple
(auteur inconnu)
Notre-Dame de Fatima, priez pour nous
Notre-Dame de Lourdes, priez pour nous