Il devait être 15 heures et ils terminaient le repas d’anniversaire dans le jardin, sous la tonnelle. Ce jour-là, la lumière était particulièrement douce et légère, caressant les objets et les gens. Il ne put s’empêcher de partager avec sa tante ce bonheur-là :
- Tu ne trouves pas qu’elle est belle, la lumière ?
- La lumière, mais quelle lumière ? Répondit-elle l’air ahuri en cherchant s’il n’y avait pas une lampe allumée.
Il n’insista pas, c’était peine perdue, sa tante n’avait jamais pu voir autre chose que les choses.