Le pendu

Publié le 13 octobre 2009 par Lauravanelcoytte

Ce n’était pas un jeu macabre et dangereux

Ni un poème célèbre ou un tableau connu

Ce n’était plus un appel au secours

Ni une façon de se faire remarquer

C’était un homme, un père, un mari

Qui souffrait beaucoup trop

Comme homme il nous a laissé un souvenir

De courage et de gentillesse

Comme mari, au moins trois beaux enfants

Et l’image effroyable d’un pendu

A ses enfants, il a légué à l’un , ses cheveux

A l’autre ses yeux et au dernier son sourire

Où que tu sois maintenant, sois en paix

Après ton passage tourmenté sur terre.

Le 26 juillet 2006

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