Magazine Journal intime

La durée de vie du vent

Publié le 13 octobre 2009 par Lephauste

Pas plus le le prix de gros du ventre sur le marché nataliste de la République, je ne saurais dire la durée de vie du vent; Me semble tout de même qu'un mystère a été amplement éclaircis dans cette époque qui voit tout, qui sait tout, qui invente au besoin quand l'information coûte trop cher à aller chercher et le clame haut et fort sur tous les créneaux horaires. Tant et tant que nous en avons le bloog ramollis des doigts de pieds en cape. Ce mystère là c'est celui du vide que l'on nous propose comme origine de la matère à penser. Un big bang dans la cuvette des chiottes. Il était une fois, nous conte t-on ... Once upon a time in a small palace, there was a princess called la princesse Troodbal. Un prince, que la quète avait abandonné sur le parking à pare-buffles s'en allait tristement, la lance à la hampe. Cependant la princesse Troodbal, que les taches ménagères ménageaient, vu qu'elle avait de hautes responsabilités dans le milieu humanitaire, n'avait à elle pas une minute pour se languir à l'aise de l'absence du prince que communément on nommait, Frédéric le Dard.

Il arriva ce que tous nous savons à présent, on prit Frédéric en train de se faire pomper l'article par de jeunes sans papiers, dans un cul de basses-fosses d'un centre de rétention administrative; La princesse sortit un disque et tout le monde fut bien content le jour ou Frédéric et la princesse se retrouvèrent Badour, sur la chaîne de Tifain, afin de se faire exploser les sphincters par l'audimat qui en redemandait et par conséquent en re-eut. Car il faut bien l'avouer, nous n'aimons rien tant que l'on nous raconte des belles histoires, qui finissent bien. Sauf pour les figurants, bien sûr. Celle-ci par exemple:

Il était une fois, dans un pays que je connais parce que longtemps j'ai cru que c'était le mien du fait que sur mes papiers partout il était écrit que j'y étais né, que j'y avais été à l'école, que j'y avais servit la nation sous les couleurs d'un régiment de parachutistes, que j'y avais payé diverses TVA et autres taxes sur les produits que j'y avais consommés, sans qu'il fut besoin qu'ils y fussent produits, mais ceci est une autre histoire ... Il était une fois donc, dans ce pays merveilleux qu'un vieux chanteurs à balais roses avait si bien chanté, emboité lui même par un groupe au nom savoureux à présent, "carte de séjour", tout un tas de braves gens, hommes et femmes paritairement ambitieux, qui rêvaient de faire poètes. Plus tard quand ils seraient grands, aussi grands que Victor mais un peu plus petit que Charles et ridiculement nain par rapport à Nicolas le père à Jean ... mais ceci est encore une autre histoire ... Moi quand je serais grande (d) je ferais poète ! Puis il compulsèrent les petites annonces de pôle emplois, puis un ami de leur papa qui connaissait quelqu'un au ministère les informa gracieusement qu'on cherchait quelqu'une pour raconter des histoires de gens de pouvoirs, that is to say des caves toujours plus convexes dans l'allure. Exemple : Jean, le fils à Nicolas, a un scooter avec chauffeur, il emboutit le pare-choc d'une grosse brême, c'était la nuite... Racontez en vingt ou trente lignes vos vacances à la neige.

Story teller's, c'est ça que je voulais être quand j'étais petite. Mais je ne savais pas que ça existait. Je regrette parce que poète ça y va pas beaucoup à la neige quand c'était petite. Notez bien, la poudreuse je m'en suis bien passé jusqu'à présent. Et ce pays dont je parlais, ce petit pays pas plus grand que l'Irlande est démocrate, ce petit coin de petits marquis, j'ai bien l'intention de le laisser dans l'état où je l'ai trouvé en arrivant. On s'y torche on s'y torche ! On s'y torche avec les doigts.

La durée de vie du vent ? Comme la vitesse de la lumière, incalculablement vaine à calculer.


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