Je vous l’ai dit je ne sais plus quand, Mamounette n’est temporairement plus à la maison et c’est super chiant parce que je dois faire la lessive, le ménage, la vaisselle, les courses, la bouffe et la PIRE activité du monde : LE REPASSAGE. Mamounette, comme je vous l’expliquais dans le précédent billet, n’en a pas eu marre de moi et mon père et nous ne l’avons pas foutu à la porte, non. On lui a charcuté la jambe avec des drôles d’instruments pour lui greffer un fulguro-genou. Elle a maintenant une articulation en plastique et le plastique c’est fantastique, donc maman tu es fantastique …du genou ! Bah ouais, c’est pas le moment, môman, que tes chevilles gonflent !
Et ce dimanche, donc, Mamounette a eu la permission de venir passer la journée à la maison. On en a profité , avec mon papa pour lui faire un bon repas. Ca tombait bien, Mamounette avait fêté son anniversaire deux jours plus tôt et elle avait besoin de changer d’air au sens propre du terme. Pauvre Mamounette, déjà à la clinique elle a partagé trois jours sa chambre avec une folle tarée qui s’est arrachée la perfusion en pleine nuit et se l’est replantée dans le bras quand l’infirmière est arrivée. Maintenant qu’elle est au centre de rééducation, en attendant d’avoir sa chambre particulière, elle est en compagnie de madame Lucky Pète : la femme qui flatule plus vite que son ombre. Des gros pets gras dégoutants toute la nuit… Pauv’ Mamounette !
Evidemment, elle a pas pu quitter le centre pour une nuit mais pour une journée. Mon papa avait commandé une côte à l’os avec laquelle on a décidé de faire des frites (et des légumes, parce qu’il faut toujours des légumes). J’ai improvisé une petite salade composée en entrée. Et en dessert, une tartelette aux pommes caramélisées au sirop d’érable (Merci à Niouk de m’avoir fait gouter la version avec du miel ! ).
Dimanche, j’ai tenté de me lever tôt. Enfin tôt, c’est vite dit ! Samedi soir, après un repas chez une collègue, je suis rentrée à 2h du matin. Alors me lever à 6h30 c’était un grand rêve ! J’avais donc mis mon réveil à 8h00 pour avoir un minimum de sommeil. J’ai eu un peu de mal à me lever, mais un petit déjeuner, une douche et ça repart ! Je me suis mise aux fourneaux vers 9h00. Je n’avais qu’une heure pour préparer mes tartelettes, mes légumes et faire un brin de ménage.
J’ai commencé par confectionner mes tartelettes. J’ai d’abord pris soin d’étaler une pâte brisée maison que ma maman avait congelée et que j’avais sorti du congélateur la veille. La pâte était un peu trop froide, alors je l’ai gardée un peu épaisse et étalée ainsi dans les moules à tartelettes.
J’ai ensuite épluché deux grosses pommes que mon papa avait achetées la veille. Elles étaient délicieuses ! Je les ai coupées en fines lamelles et je les ai fait caraméliser dans une poêle avec 60g de beurre et 5 cuillères à soupe de sirop d’érable.
Une fois caramélisées je les ai déposées délicatement dans les casser, du bout d’une fourchette et d’une cuillère, sur les fonds de pâte brisée.
Puis j’ai enfourné ça pendant 20 minutes à 200 degrés. J’ai ensuite entrepris de cuire mes petits légumes, recette habituelle ! Il me faut toujours des légumes maintenant.
Puis Mamounette a téléphoné pour dire qu’elle était prête. Mon papa est parti la chercher. Alors je me suis activée pour faire un petit peu de ménage (que je fais tous les jours, d’ailleurs.)
Quand Mamounette est arrivée, on a papoté , puis Papounet est allé s’occuper des frites. Puis vers 11h30, alors qu’il préparait le barbecue pour faire cuire la côte à l’os, je me suis affairée à préparer une petite salade composée en entrée.
J’ai d’abord lavée la salade, je l’ai déposée au fond de petites assiettes. Je l’ai couverte de tomates, garnie de lamelles de champignons, d’un rouleau d’une demi tranche de jambon cru et j’ai ajouté par-dessus quelques lardons (dégraissés !) poêlés.
La côte à l’os, sur le feu, prenait des allures bien appétissantes ! J’aurais bien croqué dedans avec véhémence gustative !
Après avoir englouti l’entrée, nous sommes passés au plat ! Et la côte à l’os ça déchire ! Bon ça c’est mon assiette, y’a pas beaucoup de frites, parce que les frites j’ai pas trop le droit (cf Pondéralement Vôtre) surtout qu’en plus je ne comptais pas me priver de dessert !
Et voilà le dessert… avec une boule de glace vanille. Je suis très fière de mon dessert, même si c’est un presque-plagiat !
MIAM !
Mais laissons la parole à Mamounette (qui a la chance d’avoir le net au centre de rééducation et qui lit ce blog régulièrement au point de m’engueuler quand j’ai rien écrit de nouveau ! ) : alors Mamounette, ça t’as plu ton petit repas ? Hein que ma tarte elle est trop bonne ? Qu’est ce que tu veux manger dimanche prochain ?