Je reviens à mes "premières amours" des descriptions de passage: les portraits. Sauf qu'il s'agit ici essentiellement d'un portrait "psychologique", et pas physique.
Je vous préviens, ce texte n'est pas tendre (mais tous mes portraits physiques ne l'étaient pas non plus...), et j'avoue ressentir une certaine rancoeur à l'égard de la personne qui l'a inspiré. Mais au bout du compte, je le vois plutôt comme un portrait pathétique que satirique... ce qui le rend assez cathartique pour moi!
Au premier coup d'oeil, on la dirait joviale, sympathique, elle engage la confiance. Un peu ronde, habillée discrètement mais avec goût, en apparence détendue.
Mais en tête à tête avec elle, on voit son premier visage se dessiner. Le contrôle, elle l'exerce de bien des façons, tordues. S'en rend-elle compte? En tout cas, elle harcèle, humilie puis réconforte tout en culpabilisant ses victimes. Cache soigneusement sa nervosité maladive et l'odeur des cigarettes qu'elle fume coup sur coup.
Elle ne comprend pas quand les gens finissent par prendre leurs distances ou lui reprocher son attitude...