Magazine Humeur
Ouh la la mais maman qu'est ce que j'ai baillé! Fouyouyou que je suis pris d'ennui ! Non mais alors là, vraiment, devant ce spécimen de tentative d'humour complètement ratée, moi, en tant que gauchiste le plus moqué de la gochosphère, je suis pris de sueurs froides à l'idée qu'un lecteur ait pu considérer sérieusement cette tentative comme l'expression du maximum d'humour que je suis capable de rassembler dans ce billet. Ouh qu'il est bête. Ouh qu'il fait pitié. Brr, lisez moi ça, si ça se trouve, après, j'ai émis un petit gloussement de satisfaction devant l'étendu du désastre !
Et la niaiserie ! La niaiserie des commentaires qui déboulent direct après un billet de cette ampleur - et qui fait peur -, pourquoi Thierry n'arrête-t-il pas tout ? (encore qu'avec un tel égo, tel une petite locomotive chauffée au rouge soviétique par un cheminot stakhanoviste de la chaudière, il ne pourra pas s'arrêter comme ça, il lui faudra des mois, des années pour comprendre).
Quand en finira-t-on avec ce bulot braillard qui assomme le lecteur moyen en se réclamant ouvertement des ligues les plus sombres de notre histoire ? (j'aime beaucoup le moment de gêne palpable dans certains commentaires de ses billets quand il demande ouvertement de pendre les traders. Très frais).
Ah. Thierry. Le moins-en-moins jeune d'extrême-gauche. Gauche comme dans "pas adroit". Beauf comme on aime à le moquer, trotskiste avec passion, et avec probablement pas mal de frustration sexuelle dedans. Rigolo aux joues rondes d'un régime trop axé "barres chocolatées", dont l'existence de loser est passée dans le ronron soporifique d'un emmerdement cadavérique, de chômage en branlettes précipitées et de pousse-pinpins en séances de muscu à pousser des monacos dans un gosier de plus en plus rauque d'avoir braillé dans des soirées disco, seul, dans son petit appartement toulousain, il s'ennuie à attendre un grand soir qui ne vient pas.
Ca fout les jetons, non ?