Bon, c’est pas tout de crier sur tous les toits qu’on participe au Nanowrimo, il faut aussi penser à sa stratégie. On ne se lance pas dans un marathon sans une bonne dose de préparation. Écrire 1667 mots par jour ne me fait pas vraiment peur mais le répéter pendant 30 jours consécutifs, c’est une autre histoire.
Quand je suis en phase “création d’un roman”, lorsque je m’installe devant mon ordinateur, je commence toujours par relire et corriger ce que j’ai écrit la veille ce qui me prend au minimum 30 minutes. J’aime me relire parce que ça me remet dans l’ambiance de mon histoire mais, si je veux être plus productive, je crois que je vais devoir me relire en éliminant la phase de correction. Je vais donc noter dans la marge des commentaires et suggestions de corrections pour l’après-Nanowrimo et sauter ensuite à pieds joints dans l’écriture.
Maintenant que ce point est réglé, passons au suivant : dois-je essayer d’écrire le plus de mots possibles la première semaine (ma motivation sera alors à son maximum) ou dois-je essayer de garder le même rythme tout le long ? Hum. Dilemme. Idéalement, j’aimerais prendre de l’avance, ça me rassurerait mais je dois aussi prendre en compte ma capacité et mon envie quotidienne d’écrire L’important sera de ne pas prendre du retard. Un jour sans écrire et le lendemain, c’est plus de 3000 mots qui nous attendent.
Je crois que la clé du succès vient de là : ne pas prendre trop de retard. On peut réduire à néant notre objectif en seulement trois ou quatre mauvais jours. Encore que, certains sont bien capables d’effectuer un sprint lors de la dernière ligne droite, mais moi je sais que je ne pourrai pas. Je déteste être à la dernière minute. A l’école, je faisais toujours tous mes devoirs en avance et j’ai gardé cette habitude à mon boulot. Mon objectif sera donc de toujours passer la barre des 1667 mots avant d’éteindre mon ordinateur le soir.
Dernier point : le nombre d’heures passées à écrire chaque jour. Il est difficile de quantifier en heures le temps nécessaire à l’écriture de 1667 mots. Ça peut me prendre une heure comme trois. Impossible à prévoir. Impossible de planifier. La seule chose que je peux faire, c’est décider de me dégager au minimum deux heures par jour pour l’écriture, quatre, les jours de fin de semaine. Je vais aussi avertir mon entourage que durant le mois de novembre, je ne serai disponible que pour des extrêmes urgences. Voilà !
Allez, on respire, tout va bien se passer. Après tout, ce n’est qu’un défi ludique et une expérience enrichissante !