« Le dimanche, on lit au lit ».
Etonnamment, j'ai commencé ma lecture de Joséphine par des larmes. Passque l'auteure dédie ce livre « à son papa, 1951-2009 ». Ainsi, elle aussi a connu une année 2009 troublée par la salope de faucheuse. Sale coïncidence.
Des larmes...
Mais ça n'a pas duré, fort heureusement, passque Joséphine, elle est là pour me faire rire. Et aux éclats, pardi.
Quel plaisir de la retrouver, toujours à la recherche de l'amour, le vrai. Toujours complexée par ses hanches aussi larges qu'une bouteille de Chianti. Toujours fleur bleue. Toujours fashion victim à ses heures. Toujours Joséphine, quoi, vous l'aurez compris.
La voilà qui s'amourache d'un homme marié. Mauvaise idée, trèèèèèèèèès mauvaise idée. Et c'est reparti pour un tour de mésaventures un peu Bridget Jonesiennes. Et un peu Anaïsiennes, parfois, tant je me retrouve dans cette grande blonde qui ne me ressemble pourtant absolument pas physiquement.
Joséphine, elle a vite séché mes larmes. Puis elle m'a mis la banane. (Décidément, je me lance bientôt dans la poésie, clair et net, comme clarinette). A chaque planche, c'est tellement réel, et tellement hilarant, puis, parfois, tellement criant de vérité, tellement tristement drôle.
La fin de l'ouvrage laisse supposer une suite qui n'aura rien à envier aux deux premiers tomes. Je brûle déjà d'impatience... elle est pour quand cette suite ?
C'est définitif, que ce soit via « Ma vie est tout à fait fascinante » ou via « Joséphine », Pénélope Bagieu, j'adore j'adhère. Et j'en veux encore...