Noel Sharkey, un professeur de robotique à l’université de Sheffield (UK) milite pour la création d’une loi éthique sur l’utilisation des robots.
Dixit « Ma crainte est qu’une fois que le génie sera sorti de la bouteille, il sera trop tard pour le remettre à l’intérieur »
J’ai glané cette information sur l’excellent mensuel Sciences et Avenir.
Sans tomber dans la paranoïa, on est quand même en droit de se demander pourquoi un éminent spécialiste en la matière est aussi anxieux.
Tiens, ça me rappelle une nouvelle que j’avais mise en ligne il y a quelques temps.
Cela évoque aussi pour moi une citation de Rabelais qui était loin de se douter que les missives seraient remplacées un jour par des grappes de données numériques.
« Science sans conscience n’est que ruine de l’âme »
La robotique vous effraie ?
Il est vrai que le cinéma a contribué à cette psychose. Rappelez-vous Terminator et le jour du jugement. Flippant certes !
Alors que Hollywood (le bois sacré !) aurait pu produire une série comme Terminator à la plage, Terminator fait sa première dent ou encore Terminator rend visite à sa grand-mère.
L’image populaire des cyborgs serait ainsi positive.
Remarquez, wall-E, le gentil robot écolo contribue à rendre sympathique le monde glacial de la robotique.
Et les spectateurs aujourd’hui âgés de 5 à 10 ans deviendront bientôt des ingénieurs zélés qui tenteront de produire des robots utiles à l’humanité…mais peu rentables.
Tandis que d’autres gosses rêveront de Terminators belliqueux et puissants et bosseront pour de sombres multinationales…
La culture et l’éducation sera bien à l’origine du problème.
CQFD
Ça peut vous intéresser :