Un sentiment de loose.

Publié le 18 octobre 2009 par Eleken

Incapable de dormir, je suis là à pleurer. Comme poursuivi par le diable, écoutant de vieux morceaux de rock des années fin 70/début 80. J’ai mal à l’estomac. Pas vraiment, c’est juste une expression, une manière de dire, d’» exprimer»  cette fameuse sensation. Celle d’un présage qui vous dit que quelque chose, quelque part va de travers. Je crois que c’est parce que j’ai peur pour toi. J’ai peur qu’on te fasse du mal… Plus encore qu’on ne t’en fait déjà. De manière plus… Définitive. Alors je dois l’écrire, c’est le seul moyen de me soulager l’esprit, peut-être d’arriver à dormir. Ecrire ce que je ressens. Cette solitude… Mais surtout cette absence. La tienne. Tu étais là il y encore peu de temps, tu remplissais de ta présente le manque qu’il y a ici, cet espace sans intérêt quand tu n’es pas là pour mettre ton petit grain de sel… Ranger mes assiettes là où tu as décidé qu’elles seraient le mieux, instaurer des règles de rangements que j’ai plaisir à ne pas suivre. Faire ce qu’il me plaît, mais avec toi pour me taquiner, pour me conseiller. La boule au ventre, c’est terrible ce truc. Il a beau être 1h du matin et « peler sa mère»  dehors, je suis sortis sur le petit balcon, là où nous avons l’habitude de prendre notre petit-déjeuner. Rien n’a bougé. Les trucs, les machins, les chaises. Alors je n’ai pas pu empêcher les larmes de jaillirent. Trop de contenu pour trop peu de contenant. Je suis une véritable fillette. Un saule-pleureur au goût de pâquerette dans un champs de lavande. Bref, c’est sans doute bien mal choisi pour moi de me plaindre, de venir geindre. Mais ce n’est pas ce que je fais ici. Bien au contraire, je viens ici pour partager. C’est ce qu’il nous reste, à nous pauvres humains.

Vivons et partageons. Ensuite construisons.

— Eleken,
Une nuit