
Milieu de la nuit. Mon envie de pipi nocturne a fini par me tirer du lit. A tâtons, je vais jusqu’à la salle de bain. Sans même ouvrir les yeux, je suis revenue me glisser entre les draps. Je pourrais être aveugle si je veux. A moitié endormie, encore chaude et un peu moite de sommeil, je deviens chair de poule.
Le temps de mon absence, il a profité pour accaparer la couette. L’air frais de la nuit, refroidi ma peau transpirée. Je n’ai pas le temps d’avoir froid, d’un coup sec, j’ai tiré la couette à moi, quart de tour à droite, je m’en suis enroulée.
C’est la brusquerie du geste qui a dû le réveiller, à moins que ce ne soit mon pas feutré cognant le pied du lit ? Il s’est collé à moi, et sa bouche a trouvé mon cou. Ses mains s’égarent sous mon t-shirt de nuit, emprisonnent un sein, caressent une hanche. Sa jambe a trouvé la mienne, et d’un geste digne d’une prise de judoka, il me retourne. Mais c’est que je n’ai pas fini ma nuit moi ! Je n’ai pas encore assez dormi…
Lui si, semble-t-il… (et le premier ou la première qui me dit que je n’ai qu’à me coucher plus tôt, je le… grrrr….).
