Ce mois-ci, pour la Pop-Pouffe, cédons à l'appel de la haïpe, en te proposant une volaille pas encore trop matraquée sur la bande FM (mais à l'évidence, cela ne saurait tarder) et forcément encensée partout où elle passe (dans trois sinegueules, le succès aidant, les critiques la trouveront finalement banale, mais en attendant, grâce à sa relative fraîcheur, elle est presque aussi haïpe que Mika en février 2007) (whaou).
Sont fatigants, les rosbeefs. Entre les LaRoux, les Little Boots et les Cheryl Cole, ils balancent limite une révélation pop-morue de l'année par semaine, en ce moment. L'une des dernières pouliches gagnantes, partie pour prolonger la veine pop-rock à production classieuse et inspiration old school qui assura les succès de Amy Winehouse en 2007 et de Duffy en 2008 (comme ça tombe bien), se nomme Pixie Lott.
Elle a déjà à son actif ce sinegueule qui commence donc à déferler sur nos jolies ondes à la ramasse (c'est que c'est loin, l'Angleterre, tu comprends) (et pis bon, on est occupés, on préserve [à raison, hein, je dis pas le contraire] la chanson française en favorisant la multidiffusion des titres de Renan Luce en radio, aussi) (on va pas non plus s'encombrer de pop anglaise en même temps que le reste de l'Europe, hein), mais aussi un deuxième, intitulé Boys & Girls. Deux n°1 en Angleterre ("Mama Do (Uh Oh, Uh Oh)" fut n°1 en juin, quand je te dis qu'on est à la ramasse, de ce côté-ci de la Manche).
Ce qui n'est pas forcément un signe de grande qualité, hein (on parle de Pop-Pouffes, pour mémoire), mais peut servir de vague indicateur de tendance (ce qui cartonne en Angleterre déferlant généralement sur le reste de l'Europe, à quelques exceptions insulaires près, et ce de manière plus systématique que les sinegueules à succès aux USA).
Donc, prends note, lectorat, Pixie Lott = gros potentiel de débarquement bruyant à gros sabots (voire diffusion 479 fois par jour) sur ta station FM pour grognasse préférée. Pour la suite de sa carrière, on verra bien après (elle a pas encore eu de coucheries/annulations de concerts/problèmes de drogue médiatisés, de toute façon, alors c'est vachement dur de se prononcer).
Par contre, accroche-toi à ton slip (mais ne l'enlève pas), car la donzelle est née en... 1991.
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Aaaaaaaaaah, j'avais complètement zappé que les moutards nés dans les années 90 commençaient à virer majeurs et à devenir des vrais gens célèbres (et pas des baby stars comme à l'époque de Haley Joel Osment ou de Macaulay Culkin) (que sont-ils donc devenus, eux ?). Aujourd'hui, on peut être né en 1992 et chanter de la Pop-Morue dans des clips suggestifs, voire jouer le rôle d'une nymphomane dans une série TV.
Quand je pense que je passe bientôt un nouveau cap, je me demande ce que j'attends pour gagner 500.000 euros par mois comme ces djeunz, moi...