degré IV, CXIII (103)
Publié le 20 octobre 2009 par Moinillon
Les injures,
les mépris, les humiliations et toutes les choses dures et pénibles produisent
l’amertume de l’absinthe dans l’âme de celui qui s’est tout dévoué aux devoirs
de l’obéissance; tandis que les louanges, les applaudissements et les honneurs
remplissent d’une douceur semblable à celle du miel le cœur de celui qui ne se
plaît que dans les choses douces et agréables. Mais rappelons-nous ici quelles
sont les propriétés du miel et de l’absinthe. Celle-ci purifie l’estomac et les
entrailles des humeurs malignes et bilieuses; et celui-là ne sert guère qu’à
les augmenter. saint Jean
Climaque : L'Échelle sainte
«De la bienheureuse
et toujours louable obéissance»